• Je fais un don
  • LumiTex
  • Contact
  • Le Rêve de la mer Noire
dimanche, 12 octobre, 2025
  • Connexion
  • S'inscrire
Le Blog de Thélyson Orélien
Advertisement
Publicité
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité
No Result
Voir tous les résultats
Le Blog de Thélyson Orélien
No Result
Voir tous les résultats
Accueil Littérature

Le Nobel de Littérature décerné à Mo Yan,  »Celui qui ne parle pas »

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
11 octobre 2012
dans Littérature
Temps de lecture: 3 minutes
282
A A
185050_10151160865584722_1280808040_n7
270
PARTAGES
1.5k
VUES
Share on FacebookShare on TwitterWhatsAppE-mail

Mo Yan, pseudonyme signifiant « Celui qui ne parle pas », est le nom de l’écrivain chinois qui a remporté le Prix Nobel de Littérature cette année. Derrière ce nom se cache une voix puissante, capable de fusionner le fantastique avec une réalité brute, et d’entrelacer histoire et contemporain dans un style unique.

Articlesconnexes

Yanick Lahens prix Femina pour "Bain de lune" © SIPA/BALTEL/LAMACHERE AURELIE

Prix ​​Goncourt 2025 : Yanick Lahens, la force douce de la première sélection

Photo: Celette Creative Commons La Librairie du Québec est le seul établissement hors Québec à se consacrer exclusivement à la littérature québécoise.

Le rayonnement des plumes québécoises

La Carte et le Territoire : quand la représentation devient une vie

Le polar que je n’écrirai jamais (ou peut-être demain)

Lors de l’annonce des résultats, l’Académie suédoise a déclaré que Mo Yan, âgé de 57 ans, excelle dans l’art de fusionner le réalisme hallucinatoire avec les contes populaires, l’histoire et la vie moderne. Cette distinction fait de lui le premier écrivain chinois à recevoir un Prix Nobel de Littérature en tant que citoyen chinois, bien que Gao Xingjian, lauréat en 2000, ait été d’origine chinoise, il avait acquis la nationalité française après avoir émigré en France. De même, Pearl Buck, lauréate en 1938 pour ses riches descriptions de la vie paysanne en Chine, était une auteure américaine. Mo Yan, lui, est enraciné dans sa terre natale, ce qui ajoute une dimension singulière à sa victoire.

Le Prix Nobel de Littérature est décerné à l’écrivain qui, selon l’Académie, a produit une œuvre remarquable dans une direction idéale. Parmi les précédents lauréats, on compte des figures emblématiques telles que Samuel Beckett, Doris Lessing, et plus récemment, le poète suédois Tomas Tranströmer.

L’écriture de Mo Yan, dont le véritable nom est Guan Moye, puise sa force dans ses origines paysannes. Ayant quitté l’école à l’âge de 12 ans, il a travaillé dans les champs avant de rejoindre l’armée, où il a reçu une éducation. Son premier livre a été publié en 1981, mais c’est avec Le Clan du sorgho, un roman qui a ensuite été adapté au cinéma sous le titre Le Sorgho rouge par le célèbre réalisateur Zhang Yimou, qu’il a véritablement accédé à la notoriété internationale.

Mo Yan écrit sur la paysannerie, la vie rurale, et les luttes des gens pour leur survie et leur dignité, souvent dans un contexte où ces batailles sont perdues. Peter Englund, historien et membre de l’Académie suédoise, a déclaré que la base de ses livres réside dans les contes qu’il écoutait enfant. Bien que son œuvre soit souvent associée au réalisme magique, Englund précise que cette approche n’est pas empruntée à Gabriel García Márquez, mais qu’elle est intrinsèquement liée à l’univers de Mo Yan, un narrateur profondément original pour qui le surnaturel se fond dans l’ordinaire.

Publicité

Howard Goldblatt, éminent professeur de littérature chinoise et traducteur de nombreuses œuvres de Mo Yan en anglais, a décrit son écriture comme étant « audacieuse et imagée, avec une puissante force morale ». Il a également établi un parallèle avec l’œuvre de William Vollmann, notamment dans Le Clan du sorgho, pour sa portée historique et sa critique incisive des comportements monstrueux des détenteurs du pouvoir, comme dans La Mélopée de l’ail.

À la Bibliothèque des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Montréal, une consultation des œuvres de Mo Yan, notamment Le Clan du sorgho, révèle un roman composé de cinq récits entrelacés, se déroulant sur plusieurs décennies du 20e siècle, abordant des thèmes tels que l’occupation japonaise et les dures conditions de vie des travailleurs agricoles. Mo Yan est l’auteur d’une œuvre prolifique, comptant environ 80 romans, essais, et nouvelles, parmi lesquels on trouve Grenouilles, Beaux seins, belles fesses, et Le Supplice du santal. Son œuvre dépeint l’histoire de la Chine en alliant humour paillard, violence, et imagerie gore, brossant un portrait unique de la Chine des années 1900 et dramatise habilement les défis auxquels est confrontée une société en mutation.

Mo Yan, dont le pseudonyme signifie littéralement « celui qui ne devrait pas parler », a finalement prouvé le contraire, en étant reconnu par l’Académie suédoise comme une voix littéraire majeure. Bien que ses œuvres aient été publiées en France par des éditeurs tels que Caractères, Seuil, et Actes Sud, il est désormais mondialement connu, non seulement comme écrivain, mais aussi comme un artiste capable de capturer l’essence de la condition humaine. Sa victoire est une source d’inspiration pour tous ces écrivains qui, malgré leur silence apparent, peuvent à tout moment émerger et surprendre le monde. Car le monde aime les voix qui surgissent de l’ombre pour apporter une nouvelle lumière.

Publicité
Publicité
Partager108Tweet68SendSend
Publicité
Article précédent

Le Nouveau Cycle

Article suivant

Quand l’obscurantisme musèle les droits : la tragédie des femmes maliennes

Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

Articles connexes

Yanick Lahens prix Femina pour "Bain de lune" © SIPA/BALTEL/LAMACHERE AURELIE
Littérature

Prix ​​Goncourt 2025 : Yanick Lahens, la force douce de la première sélection

Photo: Celette Creative Commons La Librairie du Québec est le seul établissement hors Québec à se consacrer exclusivement à la littérature québécoise.
Chroniques

Le rayonnement des plumes québécoises

Littérature

La Carte et le Territoire : quand la représentation devient une vie

Culture

Le polar que je n’écrirai jamais (ou peut-être demain)

Couverture de la version rajeunie de l'Anthologie de poésie haïtienne contemporaine, et l'écrivain, poète et acteur haïtien James Noël.
Culture

James Noël, passeur de lumière dans un pays de poètes

L'art de ne rien faire
Littérature

L’art de ne rien faire : un acte révolutionnaire à l’ère de la productivité toxique

Article suivant
9645347805_6be8bd565d_b

Quand l'obscurantisme musèle les droits : la tragédie des femmes maliennes

income-tax-491626_1280

USA : Vers la taxation des plus riches

IMG_9167

Le moment opportun pour interdire les fusils d’assaut aux États-Unis

bulding-5907451_1280

L’économie de l’éphémère

270098_434608353255101_596400928_n1

La poésie serait parole d’espoir malgré tout

Publicité

Tendances quotidiennes

  • Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

    Bâtir pour ne pas s’effondrer

    283 Partages
    Partager 113 Tweet 71
  • Carrié Paultre : l’architecte oublié de la littérature créole haïtienne

    278 Partages
    Partager 111 Tweet 70
  • « 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

    527 Partages
    Partager 211 Tweet 132
  • Paris, un bus et un sans-abri

    274 Partages
    Partager 110 Tweet 69
  • Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

    285 Partages
    Partager 114 Tweet 71
Publicité

Passez votre commande Cliquez ICI

Publicité
  • Tendance(s)
  • Commentaires
  • Plus récent
« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

Un symbole tranquille

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Paris, France - September 09, 2023 : RATP bus parked in front of the Eiffel Tower on a sunny day in Paris, France

Paris, un bus et un sans-abri

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

PHOTO: BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Tu es l’un des nôtres

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Paris, France - September 09, 2023 : RATP bus parked in front of the Eiffel Tower on a sunny day in Paris, France

Paris, un bus et un sans-abri

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

PHOTO: BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Tu es l’un des nôtres

Publicité
Publicité
  • Politique de confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Les commentaires
  • Les Cookies
  • Publicités
  • Nous soutenir
  • LumiTex
  • Contact
contact@thelysonorelien.com

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Bienvenue de retour !

OU

Se connecter au compte

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

OU

Remplissez les champs ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe.

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés