• Je fais un don
  • LumiTex
  • Contact
  • Le Rêve de la mer Noire
jeudi, 28 août, 2025
  • Connexion
  • S'inscrire
Le Blog de Thélyson Orélien
Advertisement
Publicité
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité
No Result
Voir tous les résultats
Le Blog de Thélyson Orélien
No Result
Voir tous les résultats
Accueil Littérature

Le Nobel de Littérature décerné à Mo Yan,  »Celui qui ne parle pas »

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
11 octobre 2012
dans Littérature
Temps de lecture: 3 minutes
282
A A
185050_10151160865584722_1280808040_n7
270
PARTAGES
1.5k
VUES
Share on FacebookShare on TwitterWhatsAppE-mail

Mo Yan, pseudonyme signifiant « Celui qui ne parle pas », est le nom de l’écrivain chinois qui a remporté le Prix Nobel de Littérature cette année. Derrière ce nom se cache une voix puissante, capable de fusionner le fantastique avec une réalité brute, et d’entrelacer histoire et contemporain dans un style unique.

Articlesconnexes

Photo: Celette Creative Commons La Librairie du Québec est le seul établissement hors Québec à se consacrer exclusivement à la littérature québécoise.

Le rayonnement des plumes québécoises

La Carte et le Territoire : quand la représentation devient une vie

Le polar que je n’écrirai jamais (ou peut-être demain)

Couverture de la version rajeunie de l'Anthologie de poésie haïtienne contemporaine, et l'écrivain, poète et acteur haïtien James Noël.

James Noël, passeur de lumière dans un pays de poètes

Lors de l’annonce des résultats, l’Académie suédoise a déclaré que Mo Yan, âgé de 57 ans, excelle dans l’art de fusionner le réalisme hallucinatoire avec les contes populaires, l’histoire et la vie moderne. Cette distinction fait de lui le premier écrivain chinois à recevoir un Prix Nobel de Littérature en tant que citoyen chinois, bien que Gao Xingjian, lauréat en 2000, ait été d’origine chinoise, il avait acquis la nationalité française après avoir émigré en France. De même, Pearl Buck, lauréate en 1938 pour ses riches descriptions de la vie paysanne en Chine, était une auteure américaine. Mo Yan, lui, est enraciné dans sa terre natale, ce qui ajoute une dimension singulière à sa victoire.

Le Prix Nobel de Littérature est décerné à l’écrivain qui, selon l’Académie, a produit une œuvre remarquable dans une direction idéale. Parmi les précédents lauréats, on compte des figures emblématiques telles que Samuel Beckett, Doris Lessing, et plus récemment, le poète suédois Tomas Tranströmer.

L’écriture de Mo Yan, dont le véritable nom est Guan Moye, puise sa force dans ses origines paysannes. Ayant quitté l’école à l’âge de 12 ans, il a travaillé dans les champs avant de rejoindre l’armée, où il a reçu une éducation. Son premier livre a été publié en 1981, mais c’est avec Le Clan du sorgho, un roman qui a ensuite été adapté au cinéma sous le titre Le Sorgho rouge par le célèbre réalisateur Zhang Yimou, qu’il a véritablement accédé à la notoriété internationale.

Mo Yan écrit sur la paysannerie, la vie rurale, et les luttes des gens pour leur survie et leur dignité, souvent dans un contexte où ces batailles sont perdues. Peter Englund, historien et membre de l’Académie suédoise, a déclaré que la base de ses livres réside dans les contes qu’il écoutait enfant. Bien que son œuvre soit souvent associée au réalisme magique, Englund précise que cette approche n’est pas empruntée à Gabriel García Márquez, mais qu’elle est intrinsèquement liée à l’univers de Mo Yan, un narrateur profondément original pour qui le surnaturel se fond dans l’ordinaire.

Publicité

Howard Goldblatt, éminent professeur de littérature chinoise et traducteur de nombreuses œuvres de Mo Yan en anglais, a décrit son écriture comme étant « audacieuse et imagée, avec une puissante force morale ». Il a également établi un parallèle avec l’œuvre de William Vollmann, notamment dans Le Clan du sorgho, pour sa portée historique et sa critique incisive des comportements monstrueux des détenteurs du pouvoir, comme dans La Mélopée de l’ail.

À la Bibliothèque des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Montréal, une consultation des œuvres de Mo Yan, notamment Le Clan du sorgho, révèle un roman composé de cinq récits entrelacés, se déroulant sur plusieurs décennies du 20e siècle, abordant des thèmes tels que l’occupation japonaise et les dures conditions de vie des travailleurs agricoles. Mo Yan est l’auteur d’une œuvre prolifique, comptant environ 80 romans, essais, et nouvelles, parmi lesquels on trouve Grenouilles, Beaux seins, belles fesses, et Le Supplice du santal. Son œuvre dépeint l’histoire de la Chine en alliant humour paillard, violence, et imagerie gore, brossant un portrait unique de la Chine des années 1900 et dramatise habilement les défis auxquels est confrontée une société en mutation.

Mo Yan, dont le pseudonyme signifie littéralement « celui qui ne devrait pas parler », a finalement prouvé le contraire, en étant reconnu par l’Académie suédoise comme une voix littéraire majeure. Bien que ses œuvres aient été publiées en France par des éditeurs tels que Caractères, Seuil, et Actes Sud, il est désormais mondialement connu, non seulement comme écrivain, mais aussi comme un artiste capable de capturer l’essence de la condition humaine. Sa victoire est une source d’inspiration pour tous ces écrivains qui, malgré leur silence apparent, peuvent à tout moment émerger et surprendre le monde. Car le monde aime les voix qui surgissent de l’ombre pour apporter une nouvelle lumière.

Soutenez LBTO

En contribuant aux frais du site et à son indépendance, vous permettez à l’auteur de continuer à écrire librement, sans compromis ni censure… parce que même les mots ont besoin d’un toit ! Merci pour votre soutien — vous êtes formidables (et un peu les mécènes modernes de sa plume).

Faire un don
Publicité
Publicité
Partager108Tweet68SendSend
Publicité
Article précédent

Le Nouveau Cycle

Article suivant

Quand l’obscurantisme musèle les droits : la tragédie des femmes maliennes

Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

Articles connexes

Photo: Celette Creative Commons La Librairie du Québec est le seul établissement hors Québec à se consacrer exclusivement à la littérature québécoise.
Chroniques

Le rayonnement des plumes québécoises

Littérature

La Carte et le Territoire : quand la représentation devient une vie

Culture

Le polar que je n’écrirai jamais (ou peut-être demain)

Couverture de la version rajeunie de l'Anthologie de poésie haïtienne contemporaine, et l'écrivain, poète et acteur haïtien James Noël.
Culture

James Noël, passeur de lumière dans un pays de poètes

L'art de ne rien faire
Littérature

L’art de ne rien faire : un acte révolutionnaire à l’ère de la productivité toxique

La littérature
Littérature

La littérature comme fidélité

Article suivant
9645347805_6be8bd565d_b

Quand l'obscurantisme musèle les droits : la tragédie des femmes maliennes

income-tax-491626_1280

USA : Vers la taxation des plus riches

IMG_9167

Le moment opportun pour interdire les fusils d’assaut aux États-Unis

bulding-5907451_1280

L’économie de l’éphémère

270098_434608353255101_596400928_n1

La poésie serait parole d’espoir malgré tout

Passez votre commande Cliquez ICI

Publicité

Tendances quotidiennes

  • Photo: Celette Creative Commons La Librairie du Québec est le seul établissement hors Québec à se consacrer exclusivement à la littérature québécoise.

    Le rayonnement des plumes québécoises

    276 Partages
    Partager 110 Tweet 69
  • Le polar que je n’écrirai jamais (ou peut-être demain)

    282 Partages
    Partager 113 Tweet 71
  • « 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

    502 Partages
    Partager 201 Tweet 126
  • Le Québec dans une épluchette de blé d’Inde

    296 Partages
    Partager 118 Tweet 74
  • Isabel, le Québec et moi

    292 Partages
    Partager 117 Tweet 73
Publicité
  • Tendance(s)
  • Commentaires
  • Plus récent
Pierre Foglia est décédé à l'âge de 84 ans

J’ai rencontré Foglia dans un wagon de métro

Pantoute

Le mot « pantoute » comme philosophie

Le Québec dans une épluchette de blé d’Inde

Les participants divertissent la foule lors du défilé de la fête de la Saint-Jean-Baptiste à Montréal, le mardi 24 juin 2025. Photo : Graham Hughes | La Presse canadienne

Les peuples qui refusent de disparaître

Québec

Isabel, le Québec et moi

« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

Mohamed-Mbougar-Sarr

L’énigme d’Elimane : la quête d’une âme perdue dans le labyrinthe de la mémoire

wave-357926_1280

L’eau du ciel : entre souffrance et pouvoir, le drame quotidien d’une ville engloutie

whisky-8381777_1280-768x576-1

Noël et les livres : Une odyssée littéraire du temps des fêtes

Photo: Celette Creative Commons La Librairie du Québec est le seul établissement hors Québec à se consacrer exclusivement à la littérature québécoise.

Le rayonnement des plumes québécoises

Photo: Celette Creative Commons La Librairie du Québec est le seul établissement hors Québec à se consacrer exclusivement à la littérature québécoise.

Le rayonnement des plumes québécoises

Les chansons qui nous tiennent debout

La Carte et le Territoire : quand la représentation devient une vie

Car dans 50 ans

René Depestre

René Depestre : une année pour un siècle !

Publicité
Publicité
  • Politique de confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Les commentaires
  • Les Cookies
  • Publicités
  • Nous soutenir
  • LumiTex
  • Contact
contact@thelysonorelien.com

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Bienvenue de retour !

OU

Se connecter au compte

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

OU

Remplissez les champs ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe.

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés