“J’ai hérité d’une fortune, sans rien faire pour cela.”
Ces mots, énoncés par Marlene Engelhorn, une jeune multimillionnaire de 31 ans, résonnent comme une mélodie inattendue dans l’arène mondiale de la fortune et de l’héritage. Descendante de Friedrich Engelhorn, fondateur de BASF, géant allemand de la chimie, Marlene s’est vue attribuer un hééritage colossal de 25 millions d’euros en 2022. Mais loin de se complaire dans une opulence non méritée, cette résidente de Vienne en Autriche choisit une voie moins empruntée.
Marlene Engelhorn se dresse comme une figure lumineuse dans un monde où l’accumulation de richesses est souvent synonyme de pouvoir et de prestige. Plutôt que de garder sa fortune, elle a opté pour une démarche révolutionnaire : former un groupe de 50 citoyens autrichiens chargés de décider de la répartition de sa richesse. Ce geste, d’une audace et d’une générosité rares, est une véritable inspiration.
Elle déclare : “L’État ne veut pas de taxes sur ce produit. Si les politiciens ne font pas leur travail et ne redistribuent pas, alors je dois redistribuer mes richesses moi-même.”
Ces paroles traduisent un engagement profond et une critique incisive de la politique fiscale de son pays. Marlene ne se contente pas de paroles, elle agit, incarnant un modèle de responsabilité citoyenne.
Son combat pour une fiscalité équitable, illustré par son mouvement “Tax Me Now”, révèle une conscience aiguë des inégalités et une volonté de rétablir un équilibre social. Marlene Engelhorn refuse le statut de “super-riche”, affirmant vouloir payer des impôts pour le bien de la démocratie. Elle comprend que la richesse excessive entre les mains de quelques-uns peut être un danger pour la société.
La décision de Marlene de ne pas exercer de droit de veto sur les choix de son groupe de consultants montre une confiance remarquable dans la sagesse collective. Elle offre un exemple brillant de philanthropie participative, où la communauté est impliquée activement dans les décisions affectant son bien-être.
L’initiative a débuté le 10 janvier 2024, avec l’envoi de 10 000 invitations à des citoyens autrichiens choisis au hasard, couvrant toutes les tranches d’âge et les classes sociales. Ces citoyens auront la lourde responsabilité de déterminer comment utiliser cette fortune pour le bien commun, une tâche qui leur permettra de réfléchir profondément aux questions de justice sociale et d’équité.
Marlene Engelhorn, par son acte, ne se contente pas de redistribuer une fortune ; elle redistribue l’espoir. Elle nous rappelle que dans un monde où la richesse est souvent synonyme de séparation, il est possible de l’utiliser comme un pont, unissant les individus à travers des actes de générosité et d’empathie. Sa démarche est un flambeau dans la nuit, un exemple éclatant que le véritable pouvoir de la richesse réside dans sa capacité à transformer les vies et à enrichir la société dans son ensemble.
Dans cette ère où le fossé entre les riches et les pauvres s’élargit, Marlene Engelhorn représente une bouffée d’air frais, un phare d’espoir. Son choix audacieux d’abandonner son droit à une immense fortune pour le bien commun est un acte révolutionnaire. Elle reconnaît que l’argent peut et doit être un outil de changement social, pas seulement un symbole de statut ou de pouvoir personnel.
La démarche de Marlene soulève des questions fondamentales sur la nature de la richesse et de la responsabilité sociale. Elle nous invite à réfléchir sur la manière dont les systèmes économiques et fiscaux actuels fonctionnent et sur leur impact sur les inégalités sociales. Sa décision de confier la gestion de sa fortune à un groupe de citoyens ordinaires est un exemple frappant de démocratie participative en action. Elle renverse les paradigmes traditionnels de la philanthropie, où les riches dictent souvent les termes de leur générosité.
Cet acte d’Engelhorn n’est pas seulement une affaire de redistribution financière ; il s’agit d’une leçon de confiance et de foi dans l’humanité. En renonçant à son pouvoir de décision sur l’utilisation de sa fortune, elle place sa confiance dans le jugement collectif de personnes issues de milieux divers. Cela montre une croyance profonde dans la capacité des gens ordinaires à prendre des décisions éclairées et justes pour le bien-être de la société.
Les réunions planifiées, impliquant des organisations de la société civile et des universitaires, fourniront un cadre pour des discussions éclairées et nuancées sur la meilleure façon d’utiliser cette fortune. Ces débats enrichiront le discours public sur la justice sociale, l’équité et la responsabilité des riches envers la société. Ils serviront également de modèle pour d’autres actions philanthropiques dans le futur.
Enfin, cette initiative soulève une question importante : si une héritière peut renoncer volontairement à sa fortune pour le bien commun, pourquoi les systèmes fiscaux et les politiques publiques ne peuvent-ils pas être conçus pour favoriser une redistribution plus équitable des richesses ? Marlene Engelhorn nous montre que le changement est possible, et qu’il peut commencer avec l’action d’une seule personne.
L’histoire de Marlene Engelhorn est une source d’inspiration profonde. Elle démontre que la véritable grandeur ne réside pas dans la quantité de richesses que l’on accumule, mais dans la façon dont on choisit de les utiliser. Son exemple est un appel puissant à une réflexion plus profonde sur notre relation avec l’argent et notre responsabilité envers les autres. Elle incarne un esprit de générosité, de partage et d’espoir qui, si adopté plus largement, pourrait transformer notre monde de manière inimaginable.
En savoir plus sur Le blog de Thélyson Orélien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.