• Je fais un don
  • LumiTex
dimanche, 1 juin, 2025
  • Connexion
  • S'inscrire
Le Blog de Thélyson Orélien
Publicité
  • Accueil
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Reportage
  • Chroniqueur Invité
  • LumiTex
  • Contact
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Reportage
  • Chroniqueur Invité
  • LumiTex
  • Contact
No Result
Voir tous les résultats
Le Blog de Thélyson Orélien
No Result
Voir tous les résultats
Accueil Chroniques

« Heureuse année à mon ami l’Homme ! » : une méditation pour 2025

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
1 janvier 2025
dans Chroniques, Culture
Temps de lecture: 7 minutes
291
A A
180
PARTAGES
1.5k
VUES
Share on FacebookShare on TwitterWhatsAppE-mail

En ce début de 2025, les mots de Jacques Stephen Alexis, écrits il y a près de sept décennies, résonnent encore. Son message de vœux dépasse les époques, nous invitant à voir dans chaque trébuchement et chaque doute une occasion de renouveler notre humanisme et d’embrasser la fraternité universelle.

Articlesconnexes

Thélyson Orélien Prix Amaranthe 2024

« Le rêve de la mer Noire » reçoit le Prix Amaranthe 2024 : une mémoire récompensée

Borges, le rêveur d’éternités

Borges, le rêveur d’éternités

Le pouvoir des petites habitudes

Le pouvoir des petites habitudes

Touche pas à Laferrière !

Touche pas à Laferrière !

En ce premier janvier 2025, nous revisitons un extrait du message de vœux intitulé « La belle amour humaine » de Jacques Stephen Alexis, adressé à l’être Humain, son ami. Ce texte débute par les célèbres mots : « Heureuse année à mon ami l’Homme ! ».

Initialement publié en janvier 1957 dans Les Lettres françaises, il a été repris dans un numéro spécial de la revue mensuelle Europe consacré à « Jacques Stephen Alexis et la littérature d’Haïti », en janvier 1971.

L’écrivain haitien Jacques Stephen Alexis (Wikimédia Commons)

Un message intemporel

En ce premier jour de l’année, il paraît presque instinctif de chercher dans les écrits du passé des paroles capables d’éclairer notre présent. Parmi ces voix intemporelles se trouve celle de Jacques Stephen Alexis, grand écrivain haïtien et visionnaire, qui, en janvier 1957, a offert au monde un message de vœux empreint d’humanisme et de générosité.

Ce texte, intitulé « La belle amour humaine », débute par une phrase aussi simple que puissante : « Heureuse année à mon ami l’Homme ! », une salutation qui résonne encore aujourd’hui comme une invitation à la réflexion et à la fraternité universelle.

Publicité

Ces mots, d’une générosité sans égale, s’adressaient à l’être humain dans toute sa complexité, ses luttes, ses espoirs et ses trébuchements. Ils portaient la promesse d’une humanité possible, un humanisme actif et inclusif, même au cœur des tourments.

Aujourd’hui, alors que nous inaugurons 2025, revisiter cet extrait est une invitation à réfléchir sur ce que signifie véritablement souhaiter une « heureuse année ». Dans un monde où les fractures semblent s’élargir, où les idéaux paraissent parfois si loin, Alexis nous rappelle que ces vœux ne sont pas de simples formules. Ils sont un engagement, une adresse à l’autre, à l’ami qu’est l’Homme, cet être faillible mais plein de potentialités.

© PHOTO : Succession de Gerald Bloncourt. (Wikimédia Commons)

Heureuse année à ceux qui se cherchent…

Il est difficile d’échapper à la profondeur de cette phrase :

« Heureuse année aussi à ceux qui se cherchent et ne se trouvent pas encore. »

Alexis embrasse ici une vérité universelle : la quête de soi. Que vous soyez dans une salle de gym à tenter de tenir vos résolutions ou dans un moment de doute existentiel face à la direction de votre vie, ces mots vous parlent.

En 2025, la quête identitaire est devenue un paysage fractal où chacun tente de définir qui il est, souvent à travers des échos numériques ou des idéaux déformés. Pourtant, Alexis nous invite à la patience envers nous-mêmes et envers les autres. Se chercher est un acte d’espoir, même lorsqu’il semble vain.

…et à ceux qui ont trébuché

Les trébuchements de l’existence, petits ou grands, sont universels. Alexis les reconnaît avec une grâce désarmante :

Publicité

« Heureuse année aussi à ceux qui ont trébuché dans le chemin difficile. »

En 1957, ces mots parlaient à une génération marquée par des guerres mondiales et des luttes d’indépendance. En 2025, ils parlent aux déçus des promesses de progrès, aux laissés-pour-compte de la société, à ceux dont les résolutions de l’année passée sont restées inachevées.

Mais que faire de ces trébuchements ? En sourire, peut-être. Car trébucher, c’est aussi avancer. Il y a là une leçon d’humour et d’humilité : chaque chute est une chance de se relever, avec la maladresse d’un débutant ou la sagesse d’un survivant.

Jacques Stephen Alexis (troisième à partir de la gauche) avec des amis, Pékin, 1961 (Wikimédia)

À ceux qui ne croient plus en rien

Que dire à ceux qui ont perdu foi, non seulement en Dieu ou en une quelconque transcendance, mais en eux-mêmes ? Alexis, avec une bienveillance désarmante, leur adresse aussi ses vœux :

« Heureuse année quand même à ceux qui ne croient à rien, même pas à eux-mêmes. »

Ici, l’humour se teinte de mélancolie, mais aussi d’une subtile provocation. Peut-être, après tout, faut-il n’avoir foi en rien pour redécouvrir ce qui compte réellement. À ces âmes désabusées, 2025 offre une promesse : celle de petits miracles quotidiens, parfois imperceptibles, mais qui rappellent que la vie mérite d’être vécue, même sans mode d’emploi.

Des membres de La Ruche célèbrent le renversement d’Élie Lescot le 11 janvier 1946. De gauche à droite, il s’agit de Jacques Stéphen Alexis, George Beaufils, Gérald Bloncourt, Théodore Baker et Gérard Chenet. (Wikimédia Commons)

L’appel aux compagnons du spirituel

Alexis ne s’arrête pas là. Il parle aussi à ceux qui luttent et espèrent, à ceux qui portent dans leur cœur une flamme, même vacillante.

« Heureuse année à tous mes frères, mes amis, à tous mes compagnons du spirituel… »

Ces compagnons du spirituel sont partout : dans les rues animées de Port-au-Prince, dans les cafés de Paris, dans les bus bondés d’Ottawa, dans les villages reculés d’Afrique ou d’Asie.

Publicité

Ce sont eux, nous dit Alexis, qui rebâtissent le cœur humain. Ce sont eux qui cherchent, au milieu du chaos, la joie, la paix du cœur, et le sentiment du devoir accompli. En ce début d’année, peut-être est-ce là notre véritable résolution : devenir ces compagnons du spirituel. Non pas par perfection, mais par solidarité.

L’Ecrivain Jacques Stéphen Alexis reçu par Mao Tsé Toung pendant son voyage en Chine en 1960 et avant son retour clandestin en Haïti au printemps 1961 (Wikimédia Commons)

Un humanisme à réinventer

Alexis, dans son message, pose une question qui reste d’actualité : qu’est-ce que l’humanisme ? En 1957, il dénonçait encore les relégations de sa race dans « les communs de la Maison Humaine ». Aujourd’hui, alors que des frontières s’élèvent et que les identités s’opposent, la question de l’humanisme reste brûlante.

Son humanisme n’est pas une abstraction. C’est un acte, une lutte, une construction. Il refuse le rejet ou le reniement. Il embrasse la complexité des origines, des cultures, des blessures et des rêves.

« Je suis le produit de plusieurs races et de plusieurs civilisations », écrit-il.

En 2025, ces mots résonnent comme un rappel que nous sommes tous des carrefours, des ponts, des mosaïques.

Quelques publications de Jacques Stephen Alexis parues chez Gallimard, dans la prestigieuse collection « Blanche », « Compère Général Soleil » (1955), « Les Arbres musiciens » (1957), « L’Espace d’un cillement » (1959), et « Romancero aux étoiles » (1960).

Un message pour 2025

Alors, que retenir de ce message d’Alexis en ce début d’année ? Peut-être ceci : que souhaiter une heureuse année n’est pas une formalité. C’est un acte d’espoir et de foi en l’humanité. C’est reconnaître que nous sommes tous liés, dans nos failles comme dans nos forces.

Avec une touche d’humour, il serait tentant d’ajouter qu’Alexis, s’il écrivait aujourd’hui, aurait peut-être inclus un vœu pour les algorithmes bienveillants et les réseaux sociaux plus humains. Mais au fond, son appel reste le même : retrouver, dans nos différences et nos errances, la possibilité d’une fraternité universelle.

Heureuse année, donc, à l’ami que nous sommes. Heureuse année à ceux qui trébuchent, à ceux qui doutent, à ceux qui rêvent encore. Et surtout, heureuse année à ceux qui choisissent, malgré tout, d’aimer.

Soutenez le blog

En contribuant aux frais du site et à son indépendance… parce que même les mots ont besoin d’un toit ! Merci pour votre soutien, vous êtes formidables (et un peu nos mécènes modernes) !

Faire un don
Étiquettes: Bonne annéeHaitiHeureuse annéeJacques Stephen AlexisLa belle amour humaine
Partager72Tweet45SendSend
Publicité
Article précédent

Et si le Père Noël devenait haïtien ?

Article suivant

12 janvier 2010 – 12 janvier 2025 : Quinze années de mémoire et d’espérance

Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

Articles connexes

Thélyson Orélien Prix Amaranthe 2024

« Le rêve de la mer Noire » reçoit le Prix Amaranthe 2024 : une mémoire récompensée

Borges, le rêveur d’éternités

Borges, le rêveur d’éternités

Le pouvoir des petites habitudes

Le pouvoir des petites habitudes

Touche pas à Laferrière !

Touche pas à Laferrière !

Mario Vargas Llosa : l’écrivain, la langue et le poing

Mario Vargas Llosa : l’écrivain, la langue et le poing

« Toute la misère du monde » : le Québec mérite mieux que ce discours

« Toute la misère du monde » : le Québec mérite mieux que ce discours

Article suivant
12 janvier 2010 – 12 janvier 2025 : Quinze années de mémoire et d’espérance

12 janvier 2010 - 12 janvier 2025 : Quinze années de mémoire et d’espérance


Publicité

Tendances quotidiennes

  • « 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

    « 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

    277 Partages
    Partager 111 Tweet 69
  • Borges, le rêveur d’éternités

    183 Partages
    Partager 73 Tweet 46
  • Intention poétique et écriture : le pari réussi dans « Kokorat »

    182 Partages
    Partager 73 Tweet 46
  • Haïti : On ne peut pas élire un président, mais on veut réécrire une Constitution

    186 Partages
    Partager 74 Tweet 47
  • Haïti : comment le projet de Constitution 2025 veut bannir la diaspora

    188 Partages
    Partager 75 Tweet 47
  • Ce drapeau que je ne peux plus saluer sans colère

    186 Partages
    Partager 74 Tweet 47
  • Tatiana Auguste : une voix de trop pour le Parlement canadien ?

    184 Partages
    Partager 74 Tweet 46
Publicité
  • Tendance(s)
  • Commentaires
  • Plus récent
« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

Thélyson Orélien Prix Amaranthe 2024

« Le rêve de la mer Noire » reçoit le Prix Amaranthe 2024 : une mémoire récompensée

Le mirage du migrant opportuniste

Le mirage du migrant opportuniste

Port-au-Prince, laboratoire national du « Kalé Wès » perpétuel

Port-au-Prince, laboratoire national du « Kalé Wès » perpétuel

« Toute la misère du monde » : le Québec mérite mieux que ce discours

« Toute la misère du monde » : le Québec mérite mieux que ce discours

10293623_10203869966773898_2565313362782190509_o

À la découverte de la Côte d’Ivoire : de Grand Bassam à Abidjan

bride-5521283_1280

8 Mars : La flamme de Gislène

Le-singe-symbole-dinsulte11

Non, les Noirs ne sont pas des cons…

pexels-photo-2305212

Le panafricanisme dans la culture haïtienne

49500-barack-obama-michaelle-jean1

Michaëlle Jean n’a pas pour mission de représenter Haïti

Intention poétique et écriture : Le pari réussi dans « Kokorat »

Intention poétique et écriture : le pari réussi dans « Kokorat »

Haïti : On ne peut pas élire un président, mais on peut écrire une Constitution

Haïti : On ne peut pas élire un président, mais on veut réécrire une Constitution

Haïti : comment le projet de Constitution 2025 veut bannir la diaspora

Haïti : comment le projet de Constitution 2025 veut bannir la diaspora

Ce drapeau que je ne peux plus saluer sans colère

Ce drapeau que je ne peux plus saluer sans colère

Tatiana Auguste

Tatiana Auguste : une voix de trop pour le Parlement canadien ?

Publicité
Publicité
  • Politique de confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Les commentaires
  • Les Cookies
  • Publicités
  • Nous soutenir
  • LumiTex
  • Contact
contact@thelysonorelien.com

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Bienvenue de retour !

OU

Se connecter au compte

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

OU

Remplissez les champs ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe.

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Reportage
  • Chroniqueur Invité
  • LumiTex
  • Contact

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Notifications