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Accueil Politique

Le dernier battement avant l’urne

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
27 avril 2025
dans Politique
Temps de lecture: 7 minutes
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Le dernier battement avant l'urne

Les chefs des cinq principaux partis fédéraux, de gauche à droite: Mark Carney (PLC), Pierre Poilievre (PCC), Jagmeet Singh (NPD), Yves-François Blanchet (Bloc québécois) et Jonathan Pedneault (Parti vert). / Photo : La Presse canadienne

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À la veille des élections fédérales, alors que les dernières pancartes s’effacent derrière le vacarme des promesses, il reste un geste silencieux et puissant : voter. Dans ces dernières heures suspendues, il est temps de réfléchir à la signification profonde de cet acte simple et immense, où chaque citoyen, dans le secret de l’isoloir, devient artisan de son propre destin.

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Il y a dans l’air un frisson que même les discours des candidats ne parviennent plus à dompter. Une tension douce, presque imperceptible, comme le dernier battement d’aile d’un papillon avant qu’il ne se pose sur la main d’un enfant. Ce soir, dans chaque ville, dans chaque maison, même dans les silences, une question danse sans oser se nommer : que signifie réellement voter?

Demain, le Canada se rendra aux urnes pour choisir ses représentants à la Chambre des communes. Un geste simple — tracer une croix, plier un bulletin, le glisser dans une boîte — mais un geste chargé d’une signification aussi ancienne que les premiers peuples rassemblés autour d’un feu pour décider du sort de leur tribu. Il ne s’agit pas seulement d’élire un gouvernement. Il s’agit d’affirmer, encore une fois, que le pouvoir appartient, en théorie du moins, à celles et ceux qui acceptent d’en porter la responsabilité.

À la veille de cette élection cruciale, les Canadiens sont appelés à choisir parmi plusieurs leaders aux visions distinctes : Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, successeur de Justin Trudeau à la tête du Parti libéral, prône une approche centrée sur la stabilité économique et la souveraineté nationale face aux tensions avec les États-Unis. Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur, adopte une rhétorique populiste et nationaliste, axée sur la réduction des impôts, la suppression de la taxe carbone et la défense des intérêts canadiens, bien que son alignement perçu avec Donald Trump ait suscité des critiques. Jagmeet Singh, du Nouveau Parti démocratique, met l’accent sur des politiques sociales progressistes, telles que l’annulation des prêts étudiants et l’accès universel aux médicaments, mais sa proximité avec l’ancien gouvernement libéral pourrait lui coûter des appuis. Yves-François Blanchet, du Bloc québécois, défend les intérêts du Québec, notamment en matière de souveraineté et de diversification des partenariats commerciaux, même si le mouvement indépendantiste semble moins prioritaire dans l’électorat québécois en 2025.

Voter : un acte de foi laïque urne

Voter, c’est croire. Non pas croire aveuglément en ceux qui sollicitent notre confiance, mais croire que notre voix, fût-elle modeste et solitaire, pèse encore dans le grand concert de la cité. C’est un acte de foi laïque : nous tendons la main vers l’avenir, sans savoir ce qu’il nous rendra. C’est croire que, dans l’imperfection, dans l’incertitude, dans la cacophonie des promesses, il demeure un espace où la volonté humaine peut infléchir le cours des choses.

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Il serait facile de céder au cynisme. Il serait tentant de se dire que rien ne changera, que tout est joué d’avance, que les puissants, quelque soit leur couleur politique, se moquent bien du bulletin anonyme d’un citoyen ordinaire. Mais refuser de voter, ce serait céder à l’idée que nous sommes impuissants. Ce serait abandonner sans même livrer bataille.

Nous vivons à une époque où le bruit nous submerge. Opinions, scandales, indignations fabriquées à la chaîne, coups d’éclat éphémères : tout est immédiat, instantané, consommable. Or, voter est un acte lent. Profond. Un choix qui demande de sortir de la frénésie pour retrouver une forme de silence intérieur. C’est accepter de peser, de réfléchir, de juger — non dans l’excitation d’un « like », mais dans la lenteur d’une conscience engagée.

Le vote est un murmure têtu contre le vacarme ambiant. Il est, dans son essence, une déclaration intime : « Je compte. Je décide. J’existe. »

Les chefs des cinq principaux partis fédéraux, de gauche à droite: Mark Carney (PLC), Pierre Poilievre (PCC), Jagmeet Singh (NPD), Yves-François Blanchet (Bloc québécois) et Jonathan Pedneault (Parti vert). / Photo : La Presse canadienne

La démocratie : un miracle quotidien

On oublie souvent que la démocratie n’a rien de naturel. C’est une conquête, arrachée de haute lutte par des générations qui n’avaient même pas le droit de prononcer leur propre nom dans l’Histoire. C’est un miracle quotidien que de pouvoir choisir ceux qui nous gouvernent sans effusion de sang, sans menaces, sans que nos vies ne soient mises en péril au simple fait de déposer un papier dans une urne.

Demain, dans le secret de l’isoloir, chacun redeviendra souverain. Qu’importe le statut social, la fortune, l’érudition : le bulletin d’un premier ministre sortant pèse exactement le même poids que celui d’un ouvrier, d’une infirmière, d’un étudiant, d’un grand-parent. Dans cette cabine étroite où il n’y a ni hiérarchie, ni privilège, la démocratie retrouve sa pureté première.

Voter, c’est aussi reconnaître notre vulnérabilité collective. Aucun gouvernement ne détient les clés du bonheur. Aucun programme électoral ne guérira à lui seul les injustices séculaires, les douleurs humaines, les incertitudes économiques, les tourments écologiques. Voter, ce n’est pas croire en des sauveurs. C’est choisir, parmi des projets imparfaits, celui qui nous semble le plus juste pour aujourd’hui et, peut-être, un peu pour demain. C’est accepter de s’inscrire dans un temps long. De faire partie d’une histoire qui nous dépasse.

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Paradoxe suprême : dans une démocratie en bonne santé, le droit de vote devient parfois banal, presque ennuyeux. Et c’est peut-être là sa plus belle victoire. Ce n’est pas la terreur, ce n’est pas la peur du tyran, ce n’est pas la menace de l’arbitraire qui nous pousse aux urnes : c’est la routine du citoyen libre.

Mieux vaut mille élections ennuyeuses qu’une seule révolution sanglante. Mieux vaut un choix difficile que l’absence totale de choix.

Certains diront que voter n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Peut-être. Mais une élection est faite de millions de gouttes. Et sans elles, il n’y a ni fleuve, ni mer.

Chaque bulletin déposé est une petite victoire contre l’indifférence. Contre la résignation. Contre cette tentation sournoise de croire que les choses se feront sans nous.

Car si nous ne prenons pas la peine de choisir, d’autres choisiront à notre place. Et il est rare que ceux qui ne vous ressemblent pas, qui ne vous comprennent pas, prennent soin de votre avenir.

Demain : l’invitation silencieuse

Alors, que reste-t-il à faire à la veille du grand jour? Peut-être simplement prendre un instant. Respirer. Relire ce que signifie cet acte de voter. Demain, nous sommes invités, non par obligation, mais par conviction, à écrire une ligne de plus dans l’histoire de notre pays. Il n’est pas nécessaire d’être sûr de soi pour voter. Il suffit d’avoir une espérance fragile et obstinée que le monde peut, au détour d’une croix sur un papier, devenir un peu meilleur.

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La grandeur du vote n’est pas dans sa perfection. Elle est dans cette foi têtue, parfois naïve, parfois lucide, que chaque choix, aussi modeste soit-il, est une brique supplémentaire dans l’édifice du commun.

À quelques heures de l’ouverture des bureaux de vote, la nuit porte conseil. Il est encore temps d’écouter son cœur, son intelligence, ses doutes même. Car voter, ce n’est pas seulement élire un député ou un premier ministre. C’est, d’une certaine manière, se choisir soi-même : citoyen responsable, acteur d’une démocratie imparfaite, mais précieuse.

Demain, le bruit retombera, les pancartes électorales s’effaceront, les slogans se perdront dans la poussière de l’histoire. Mais votre voix, elle, continuera de vivre dans l’avenir que vous aurez contribué à façonner.

Car au fond, voter, ce n’est pas seulement choisir des candidats. C’est choisir de continuer à croire en nous-mêmes, malgré nos échecs, nos déceptions, nos doutes. C’est rallumer une bougie dans la tempête et déclarer, sans cri ni tambour, que l’espoir n’est pas mort. Demain, en déposant notre bulletin dans l’urne, nous ne signons pas un contrat avec des promesses : nous déposons une pierre de plus sur le chemin fragile de notre humanité partagée. Il ne tient qu’à nous de ne pas laisser ce chemin s’effacer sous nos pas. Le vote est ce fil invisible qui relie nos solitudes et tisse, chaque jour un peu plus, la grande tapisserie inachevée du vivre-ensemble. À ceux qui hésitent encore, souvenez-vous : un seul geste, minuscule et solitaire, peut résonner longtemps dans le grand orchestre du destin commun.

Car au fond, ce n’est pas le bulletin de vote qui est sacré.
C’est le geste invisible qu’il porte : celui de croire, envers et contre tout, que l’humanité avance mieux quand elle choisit librement ses pas.
Demain, entre vos doigts, ce petit morceau de papier pèsera plus lourd que toutes les plaintes du monde.
C’est peut-être peu.
C’est peut-être tout.

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Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

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