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Accueil Haïti

L’odyssée absurde d’Ariel Henry en pleine crise haïtienne

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
6 mars 2024
dans Haïti
Temps de lecture: 11 minutes
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Port-au-Prince (Haïti) – Quelle épopée pour le Roi Ariel et sa cour ! On pourrait presque penser à une série télévisée tragique, mais c’est bien la réalité en Haïti.

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Notre estimé Premier ministre de facto Ariel Henry, endossant une myriade de rôles – de président de la République à sénateur, en passant par député, ministre de l’Intérieur, et même tenant du sceptre royal, faute de titulaires pour ces fonctions – semble être le seul maître à bord de cette nation. Tel une ombre évasive, il se dérobe habilement à la réalité haïtienne.

U.S. Department of State from United States via Wikimedia Commons

Une tournée aux conséquences dramatiques

En véritable globe-trotter, son penchant pour les voyages le fait apparaître comme un habitué des escapades internationales, une sorte d’abonné des airs. Cette ardente passion pour l’ailleurs, presque démesurée, éveille l’étonnement et la perplexité de ses compatriotes. Ils se demandent, mi-intrigués, mi-inquiets, si Monsieur Henry, dans un singulier amalgame, n’a pas confondu l’art délicat de gouverner un pays avec celui d’une épopée autour du monde, apparemment sans fin.

Imaginez, depuis l’assassinat de son prédécesseur en 2021, Monsieur Henry, promu par un Tweet – la haute technologie au service de la politique – s’est fait aussi rare qu’une pluie dans le désert. Pendant ce temps, Haïti, ce bateau sans capitaine, se trouve en pleine tempête.

Les gangs armés, ne ratant pas une opportunité, se sont emparés du vide laissé au pouvoir. Ils ont même tenté de conquérir l’aéroport international et le Palais national ! Plus de 3000 prisonniers se sont évadés du pénitencier national de Port-au-Prince, après l’assaut de gangs armés. Une scène digne d’un film d’action, si seulement elle n’était pas tragiquement réelle.

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Et que fait notre Premier ministre dans tout ça ? Il continue sa tournée mondiale. De l’Amérique du Sud à l’Afrique, sans aucune date de retour prévue. Peut-être s’est-il perdu en chemin, ou alors est-il à la recherche d’un guide touristique plus précis ?

A lire aussi : Haïti : « Le Roi Ariel », ou l’art de transformer un intérim en quasi-règne

Ariel Henry, par Voice of America : Wikimedia Commons

La crise à domicile et les absences répétées

Pendant ce temps, la gestion du pays est laissée à un ministre des Finances faisant office de Premier ministre intérimaire. Lui, au moins, a eu l’audace de signer un décret instaurant l’état d’urgence. Un peu de sérieux dans ce chaos, enfin !

Et parlons de notre ministre de facto de la Justice et de la Sécurité publique, Emmelie Prophète, elle aussi prise dans cette spirale de voyages. Bloquée en République Dominicaine après un petit séjour à Paris, elle fuit vers les États-Unis – la vie est dure ! – et ne peut regagner Haïti, car les frontières sont fermées. La République Dominicaine ne semble pas ravie de laisser entrer les politiques haïtiens en fuite, peut-être par crainte d’une invasion de touristes politiques ?

Quant à l’avion privé d’Ariel Henry, loué par le gouvernement et aux frais élevés des contribuables haïtiens, il a dû modifier sa trajectoire après s’être vu refuser l’atterrissage en République Dominicaine, atterrissant finalement à San Juan, Porto Rico. Cet imprévu est d’autant plus exacerbé par le fait que les vols commerciaux vers Haïti sont actuellement suspendus, en raison de la situation chaotique et hautement volatile régnant à Port-au-Prince.

A lire aussi : Haïti : La ministre Emmelie Prophète, symbole de l’incompétence

Démission sous pression et dans l’incertitude

Emmelie Prophète, Wikimedia Commons par Deewoy1

Coincé, ce changement de cap inattendu pourrait bien être une opportunité déguisée pour Ariel Henry de découvrir de nouveaux horizons ou de démissionner, si tant est qu’il ne soit pas déjà lassé par ses Amis du Nord, dans ses périples incessants. Effectivement, la démission a été demandée à Ariel Henry par les États-Unis et d’autres pays membres de la Communauté de la Caraïbe (CARICOM), comme l’a rapporté le Miami Herald. Pourtant, Ariel Henry n’était pas particulièrement enclin à prendre cette décision. Finalement, il a accepté de démissionner, le 11 mars 2024.

Dans ce tourbillon d’événements, on en oublierait presque la réalité haïtienne : un pays livré à lui-même, aux prises avec la violence et le chaos. Mais ne vous inquiétez pas, le Roi Ariel et sa cour semblent avoir tout prévu, sauf peut-être comment gérer un pays en crise.

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Voici donc notre Premier ministre haïtien, tel un globe-trotter en mission, qui voyage de pays en pays, de ville en ville, du Guyana au Kenya, du Kenya aux États-Unis, des États-Unis à la République dominicaine, de la République dominicaine à Porto Rico, et ainsi de suite… Pendant ce temps, le reste du monde l’observe d’un regard distrait. On dirait que la communauté internationale, habituellement si prompte à jouer les super-héros dans d’autres crises, a choisi de prendre des vacances quand il s’agit d’Haïti. Peut-être que le pays est trop éloigné pour que leurs superpouvoirs géopolitiques fonctionnent, ou peut-être qu’Haïti ne figure tout simplement pas dans leur liste des destinations stratégiques à sauver.

Et là, imaginons une scène digne d’un film d’espionnage : si nos fameux gangs haïtiens, qui semblent prendre un malin plaisir à semer le chaos, étaient en réalité des guérilleros de gauche alignés avec un ennemi des États-Unis, oh là là, les choses auraient sûrement pris une autre tournure ! Des hélicoptères, des agents secrets et des résolutions de l’ONU auraient défilé à la vitesse de l’éclair. Mais hélas, ce n’est que Haïti, et les super-héros ont d’autres chats à fouetter !

Cependant, la situation en Haïti prend une tournure inattendue avec la récente démission annoncée par le Premier ministre Ariel Henry. Après avoir navigué dans les eaux troubles de la politique haïtienne depuis l’assassinat de son prédécesseur en 2021, Monsieur Henry a finalement décidé de jeter l’éponge, acculant la nation à un nouveau chapitre d’incertitude. Sa démission, promise sous condition de la formation d’un conseil de transition et de la nomination d’un leader intérimaire, semble ouvrir un horizon ambigu pour l’avenir politique d’Haïti.

A lire aussi : Comment va Haïti ?

par Zachary Vessels de Pexels

Les défis d’une transition politique

La décision de Monsieur Henry ou devrais-je dire Roi Ariel, fait suite à des pourparlers tenus en Jamaïque, cherchant à tracer une voie vers une transition politique dans un Haïti déchiré par les violences et une révolte armée menée par les gangs. Ces discussions révèlent l’étendue de la crise à laquelle le pays est confronté, avec des groupes armés qui renforcent leur emprise et défient ouvertement l’autorité de l’État.

Parallèlement, des révélations inquiétantes ont émergé, impliquant Ariel Henry dans l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse. Des informations divulguées depuis 2022 par CNN et le New York Times ont mis en lumière l’implication présumée du Premier ministre dans ce crime, renforçant les accusations de corruption et soulevant des questions sur son aptitude à diriger un pays déjà en crise. Ces allégations, bien que non prouvées, ont jeté une ombre sur sa légitimité.

Dans un élan de générosité sans précédent, nos chers bienfaiteurs internationaux ont concocté une recette magique pour Haïti, un conseil présidentiel de sept membres : sept présidents pour un seul pays ! Imaginez, sept cortèges présidentiels paradant dans les rues, chacun avec son propre nuage de poussière et de promesses. C’est sept fois plus de per diems à distribuer, sept fois plus de gardes du corps musclés pour sept fois plus de sécurité théâtrale. Et parlons budget ! Sept budgets pour le prix d’un, quelle aubaine !

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Tout cela sans demander l’avis de ce peuple haïtien, qui, de toute évidence, doit être trop occupé pour s’intéresser à de telles futilités. Le respect ? Mais voyons, c’est tellement dépassé quand on a des porte-monnaie à gérer. La devise des grands financiers se vérifie une fois de plus : « Celui qui paie les musiciens choisit la musique ». Voilà comment on danse la valse de la démocratie à la mode internationale. Vive la république !

A lire aussi : Non, je ne célébrerai pas le 220ème anniversaire de l’indépendance d’Haïti

Jimmy « Barbecue » Cherizier, le plus influent chef de gang haïtien et ancien policier / Wikicommons

Les enjeux pour le futur d’Haïti

Cependant, la toile sécuritaire reste plus fragile qu’un château de cartes, peuplée de personnages tels que Jimmy Cherizier, plus connu sous le sobriquet de « Barbecue », une métamorphose d’un ancien policier en chef d’une coalition de criminels baptisée « la famille G9 et alliés ». Ces individus, déjà sous les feux des sanctions de l’ONU, continuent d’agiter des épées de Damoclès au-dessus de la tête du gouvernement et de la population. Ils menacent de déclencher une guerre civile et un génocide si le prochain leader est désigné par la communauté internationale, et non par eux.

Leur choix se porte sur Guy Philippe pour présider Haïti, un personnage controversé, ancien policier haïtien et ex-détenu pour trafic de drogue aux États-Unis. Il a également été le chef du coup d’État de 2004 contre le président Jean-Bertrand Aristide. Philippe promet l’amnistie à tous les gangs armés, transformant ainsi Haïti en un véritable terrain de jeu pour les criminels.

Le message du chef de gang Barbecue est aussi limpide qu’un ciel sans nuages : « Soit Haïti devient un paradis pour nous tous, soit [elle devient] un enfer pour nous tous. » Une proposition que personne ne souhaite accepter, mais qui plane tel un nuage noir dans l’atmosphère viciée de la politique haïtienne. Le bilan est lourd en termes de morts, de déplacements forcés et de violences, mettant en évidence le défi immense que le futur leader d’Haïti devra relever. Dans ce contexte, l’urgence d’une gouvernance efficace et intègre n’a jamais été aussi pressante.

Face à cette impasse, Haïti pourrait s’inspirer de pays qui ont surmonté des crises similaires. Des nations comme le Rwanda, après le génocide de 1994, ont mis en place des programmes de réconciliation nationale et de développement économique inclusif. De même, la Colombie, après des décennies de conflit armé, a choisi la voie du dialogue et de l’accord pour parvenir à la paix. Ces exemples démontrent que même dans les situations les plus désespérés, il existe des solutions durables et originales qui peuvent transformer une nation déchirée par la violence en un lieu de prospérité et de paix. Haïti a besoin non seulement de leaders courageux, mais aussi d’une vision novatrice et d’un engagement inébranlable envers la justice et la réconciliation pour tracer la voie vers un avenir meilleur.

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Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

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