Chers lecteurs, “Les Gardiens de l’Aube” est un poème né de plusieurs rencontres et moments marquants. Un vieil homme veillant à l’aube en montagne, un pêcheur solitaire scrutant l’horizon chaque matin, un ami luttant contre la maladie pour voir le lever du soleil, une infirmière dont le sourire illuminait chaque journée malgré la fatigue, et une mère jouant avec son enfant avec une énergie indomptable. Toutes ces scènes de résilience et de détermination ont inspiré ce poème. Il explore la lutte contre la torpeur et l’importance de garder l’espoir vivant, nous invitant à réfléchir sur notre propre capacité à affronter les épreuves de la vie avec courage et persévérance.
Les gardiens de l’aube
Sachez, amis,
que la torpeur est l’ennemie,
Que l’immobilité
est une prison de verre,
Car la vie, tumultueuse et vibrante,
ne s’offre pas aux regards apathiques,
Elle n’est ni une scène
où l’on mime la souffrance,
Ni un théâtre
où les cris se transforment en divertissement.
La mer, vaste et insondable,
ne connaît pas la complaisance des spectateurs,
Elle engloutit sans répit
les rêves et les espoirs des hommes.
Un homme qui hurle,
perdu dans l’abîme de son désespoir,
N’est pas une bête que l’on apprivoise
pour le plaisir des foules,
Comme le disait Césaire,
« un homme qui pleure n’est pas un ours qui danse. »
Nous serons les gardiens
des lueurs de l’aube,
Les protecteurs de la lumière naissante,
Refusant de céder
« le monde aux assassins de l’espérance, »
Nous érigerons des remparts
contre les ténèbres voraces,
Et dans nos cœurs ardents
brûlera la flamme de la résistance.
Car la vie, mes amis,
est un combat sans fin,
Un déferlement de passions,
de douleurs et de joies,
Et nous, debout, fiers et indomptables,
Nous serons les artisans de notre destinée,
Les porteurs d’un rêve inachevé.
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