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Accueil Chroniques

Dans l’œil du cyclone : chroniques de l’échec d’une révolution masquée

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
5 janvier 2005
dans Chroniques
Temps de lecture: 4 minutes
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2 janvier 2005, Gonaïves, Haïti — Il est difficile de croire que nous entamons cette nouvelle année dans un tel tumulte, à la fois imprévisible et inévitable.

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Les événements de 2004 ont marqué notre histoire d’une empreinte indélébile, non pas comme une révolution salutaire, mais comme un simulacre cruel orchestré par ceux qui, sous le couvert d’un prétendu contrat social, ont poussé le peuple haïtien à se révolter contre un président légitimement élu, Jean-Bertrand Aristide.

Le Groupe 184, ce collectif d’élites économiques, d’artistes, de membres de l’opposition et d’intellectuels, a habilement manipulé les étudiants et les médias pour servir ses propres intérêts. Leur appel à la révolte n’était pas une demande sincère de changement, mais une stratégie bien calculée pour déstabiliser un gouvernement qui avait, malgré ses défauts, gagné la confiance du peuple. Les événements qui ont suivi ont été un affront direct à notre souveraineté, un sabotage délibéré de notre bicentenaire d’indépendance, et une trahison de notre quête continue de dignité et d’autodétermination.

Aux Gonaïves, la situation est encore plus sinistre. L’Armée cannibale, un groupe autrefois allié à Aristide, s’est retourné contre lui, l’accusant de l’assassinat de leur leader, Amiot Métayer. Cette faction, désormais armée et dangereuse, s’est alliée à Guy Philippe, un homme recherché par la DEA pour ses liens présumés avec des cartels de la drogue. Ensemble, ils ont semé le chaos, prenant d’assaut les commissariats et tuant lâchement des policiers. Cette violence insensée ne sert aucunement les intérêts du peuple, mais plutôt ceux de quelques individus avides de pouvoir et de contrôle.

Dans ce contexte tumultueux, il est crucial de se poser la question : dans l’intérêt de qui ces événements ont-ils eu lieu ? Certainement pas celui du peuple haïtien. Les véritables victimes de cette crise sont les citoyens ordinaires, pris en otage par des forces qui les dépassent. Demain, lorsque les objectifs de ces factions seront atteints, les Haïtiens seront laissés à eux-mêmes, confrontés aux mêmes problèmes qu’aujourd’hui, voire pire. La misère, l’instabilité et la violence ne disparaîtront pas avec la chute d’un régime ; elles ne feront que se déplacer, changeant de visage mais non de nature.

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Pour ma part, je suis ici, témoin de ce drame national. Ma seule arme dans ce chaos est l’écriture, une plume qui tente de capturer l’essence de notre souffrance collective et de la transformer en un cri puissant et indomptable. J’ai toujours aimé la littérature, l’économie et la politique, des disciplines qui, à mes yeux, détiennent les clés pour comprendre et éventuellement résoudre les crises que nous traversons. C’est dans cet esprit que j’ai créé ce blog : pour offrir une plateforme où les voix de la raison et de la vérité peuvent s’exprimer librement, au milieu de ce vacarme assourdissant de mensonges et de manipulations.

Il est essentiel de se rappeler que notre lutte ne doit pas seulement être contre un individu ou un groupe, mais contre les structures mêmes qui perpétuent l’oppression et l’injustice. Les événements de 2004 ne sont pas un accident isolé, mais le résultat d’une longue histoire de domination et d’exploitation. Pour briser ce cycle, nous devons nous attaquer aux racines du mal, en comprenant que notre véritable ennemi est le système qui permet à une poignée de personnes de contrôler les destins de millions d’autres.

En ce début de 2005, nous devons nous engager à œuvrer pour un avenir où la voix du peuple ne sera pas seulement entendue, mais écoutée et respectée. Cela nécessite une prise de conscience collective et une volonté de se battre pour des réformes profondes et durables. Nous ne pouvons plus nous permettre de tomber dans le piège des divisions et des rivalités internes. La solidarité et la résilience doivent devenir nos mots d’ordre.

Pour conclure, je tiens à rappeler à tous ceux qui liront ces lignes que notre lutte pour la liberté et la justice est loin d’être terminée. Il est de notre devoir de continuer à nous battre, non seulement pour nous-mêmes, mais pour les générations futures. Nous devons nous rappeler que chaque mot écrit, chaque action posée, compte. Ensemble, nous pouvons construire un Haïti où la dignité humaine est au cœur de toutes nos aspirations. Car la plume est plus forte que l’épée !

À mes frères et sœurs haïtiens, ne perdez jamais espoir. Nos ancêtres ont combattu contre des forces bien plus redoutables, et ils ont triomphé. Nous devons puiser dans leur courage et leur détermination pour surmonter les défis actuels. L’histoire nous a montré que le chemin vers la liberté est semé d’embûches, mais avec persévérance et unité, nous pouvons atteindre nos objectifs.

À la communauté internationale, je lance un appel à la compréhension et à la solidarité. Haïti a besoin de soutien, mais surtout d’un respect véritable pour sa souveraineté et ses aspirations démocratiques. Les interventions étrangères ne doivent pas servir à manipuler ou exploiter, mais à soutenir un processus authentique de développement et de justice.

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En tant que chroniqueur, jeune auteur et citoyen, je m’engage à continuer à utiliser ma plume pour défendre la vérité et la justice. Ce blog est ma contribution à la lutte pour un Haïti meilleur, un espace où les voix marginalisées peuvent enfin être entendues. Que cette nouvelle année soit celle du réveil et de la renaissance pour notre chère patrie. Que la lumière de la vérité guide nos pas dans les jours sombres à venir.

Thélyson Orélien
5 janvier 2015, Gonaïves, Haïti

PS: Publié pour la première fois sur Le blog de Thélyson Orélien, sur la plateforme Over-Blog

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Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

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Il arrive que certains lieux, en tombant, dévoilent ce que nous refusions de voir debout. La disparition de l’Hôtel Oloffson n’est pas qu’un fait divers architectural ou un simple incendie de plus dans un pays qui chancelle. C’est un symptôme. Le symptôme d’une époque où la mémoire s’efface plus vite que les braises ne refroidissent, où brûler devient une forme d’expression plus éloquente que construire. Ce n’est pas seulement une maison qui s’effondre : c’est une archive vivante, un théâtre du réel, un espace où s’écrivait à bas bruit l’histoire d’un pays complexe, qui se consume sans que l’on sache encore si c’est par indifférence, vengeance ou abandon.

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