• Je fais un don
  • LumiTex
dimanche, 13 juillet, 2025
  • Connexion
  • S'inscrire
Le Blog de Thélyson Orélien
Advertisement
Publicité
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Écologie
    • Reportage
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Chroniqueur Invité
  • LumiTex
  • Contact
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Écologie
    • Reportage
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Chroniqueur Invité
  • LumiTex
  • Contact
No Result
Voir tous les résultats
Le Blog de Thélyson Orélien
No Result
Voir tous les résultats
Accueil Canada

La Banque du Canada maintient le taux directeur à 5%, et poursuit le resserrement quantitatif

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
24 janvier 2024
dans Canada
Temps de lecture: 5 minutes
285
A A
2023-10-25T164627Z_1_LYNXMPEJ9O0WJ_RTROPTP_3_CANADA-CENBANK
270
PARTAGES
1.5k
VUES
Share on FacebookShare on TwitterWhatsAppE-mail

Le 24 janvier 2024 marque une étape importante dans la politique monétaire canadienne. La Banque du Canada a fait une annonce cruciale, déclarant le maintien du taux cible du financement à un jour à 5%. Cette décision, reflétant la stabilité économique actuelle, garde également le taux officiel d’escompte à 5¼ % et le taux de rémunération des dépôts à 5%. En parallèle, la Banque poursuit son initiative de resserrement quantitatif, indiquant une stratégie financière prudente face aux défis économiques mondiaux.

Articlesconnexes

Canada

Bonne fête du Canada… ou du déménagement, c’est selon !

Canada

Loi fédéral C-2 : vers un Canada moins accueillant ?

Terrebonne, Port-au-Prince et la démocratie en baskets

Terrebonne, Port-au-Prince et la démocratie en baskets

Mark Carney : un banquier pour gouverner l’économie ou un politicien pour gouverner un pays ?

Le contexte économique global, en effet, montre des signes de ralentissement. La croissance mondiale, qui a été de 3 % en 2023, devrait diminuer à 2½ % en 2024 et légèrement remonter à 2¾ % en 2025. Aux États-Unis, bien que la croissance ait surpassé les attentes, un ralentissement est prévu en 2024, influencé par une baisse des dépenses de consommation et des investissements des entreprises.

La zone euro semble connaître une légère récession, tandis que la Chine fait face à une confiance des consommateurs en baisse et à une incertitude politique. Par ailleurs, le prix du pétrole est actuellement inférieur de 10 dollars à ce qui avait été prévu dans le Rapport sur la politique monétaire d’octobre dernier. Ces facteurs, combinés à un assouplissement des conditions financières, ont neutralisé en grande partie le resserrement monétaire de l’automne dernier.

Au Canada, la situation économique reste précaire. Depuis mi-2023, l’économie canadienne stagne, avec des prévisions de croissance proches de zéro pour le premier trimestre de 2024. La hausse des prix et des taux d’intérêt a incité les consommateurs à réduire leurs dépenses, tandis que les investissements des entreprises ont diminué. Le marché du travail, bien que montrant des signes de détente, reste tendu avec une création d’emplois inférieure à l’expansion démographique. Néanmoins, une hausse des salaires de l’ordre de 4 à 5 % continue d’être observée.

En dépit de ces défis, la Banque du Canada reste optimiste quant à la reprise économique, prévoyant une accélération progressive de la croissance à partir de la mi-2024. Les dépenses des ménages devraient se renforcer, et les exportations ainsi que les investissements des entreprises pourraient bénéficier d’une augmentation de la demande étrangère. De plus, les dépenses publiques devraient jouer un rôle significatif dans la croissance économique tout au long de l’année. La Banque prévoit ainsi une croissance du PIB de 0,8 % en 2024 et de 2,4 % en 2025.

Publicité
Capturew 1

L’inflation demeure une préoccupation majeure. Bien que l’indice des prix à la consommation (IPC) ait enregistré une baisse à 3,4 % à la fin de 2023, les frais de logement continuent de pousser l’inflation au-delà de l’objectif. La Banque s’attend à ce que l’inflation reste proche de 3 % au premier semestre 2024 avant de diminuer progressivement, atteignant la cible de 2 % en 2025. Cependant, les mesures de l’inflation fondamentale n’indiquent pas encore une baisse durable.

Face à ces perspectives, le Conseil de direction de la Banque a opté pour le maintien du taux directeur à 5 % et la poursuite de la normalisation du bilan de la Banque. La vigilance reste de mise concernant les risques liés à l’inflation, notamment la persistance de l’inflation sous-jacente. La Banque surveille étroitement l’équilibre entre l’offre et la demande, les attentes d’inflation, la croissance des salaires et les pratiques d’établissement des prix des entreprises, déterminée à rétablir la stabilité des prix pour les Canadiens.

La prochaine annonce sur le taux cible du financement à un jour est prévue pour le 6 mars 2024, suivie par la publication du prochain rapport sur la politique monétaire le 10 avril 2024. L’inflation demeure un enjeu critique. Malgré une amélioration notable depuis son pic de 8,1 % en juin 2022, l’inflation, mesurée par l’IPC, est encore jugée “trop élevée” par la Banque du Canada. La Banque reconnaît cependant un progrès, avec l’IPC s’approchant de la fourchette cible de 1 % à 3 %.

En ce qui concerne les taux d’intérêt, les perspectives varient parmi les analystes. Jimmy Jean, économiste en chef chez Desjardins, envisage une possible baisse des taux dès avril 2024, perspective partagée par le marché obligataire canadien, mais pas unanimement par la communauté économique. Les économistes de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, par exemple, anticipent plutôt une baisse à partir de juin. La prochaine mise à jour sur le taux directeur est attendue le 6 mars, avec le rapport de politique monétaire suivant prévu pour le 10 avril.

La décision de la Banque du Canada concernant les taux d’intérêt sera surveillée de près par les acteurs économiques et les consommateurs. Tandis que certains prévoient une baisse des taux dès avril, d’autres, comme les experts de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, s’attendent à ce que cela se produise plus tard dans l’année, probablement en juin. Cette divergence d’opinions souligne l’incertitude qui entoure l’évolution de l’économie canadienne et les mesures appropriées à prendre pour la stimuler sans alimenter l’inflation.

Capturew 2

Le marché immobilier, en particulier, pourrait être fortement impacté par toute modification des taux d’intérêt. Une baisse pourrait stimuler la demande de logements, alors qu’un maintien prolongé des taux actuels pourrait continuer à refroidir le marché. Cette situation est particulièrement délicate étant donné que les frais de logement sont un contributeur majeur à l’actuelle inflation supérieure aux objectifs de la Banque.

Publicité

Au-delà des taux d’intérêt, la Banque du Canada reste concentrée sur d’autres indicateurs économiques clés. L’équilibre entre l’offre et la demande, les attentes d’inflation, la croissance des salaires, et les pratiques d’établissement des prix des entreprises sont autant d’éléments qui influencent ses décisions. La Banque cherche à assurer une croissance économique soutenue tout en évitant de faire monter inutilement l’inflation.

Dans ce contexte, la prochaine annonce du 6 mars sur le taux directeur sera cruciale pour comprendre la direction que prendra la Banque dans les mois à venir. De même, le rapport sur la politique monétaire prévu pour le 10 avril fournira des informations détaillées sur l’état de l’économie canadienne et les prévisions pour l’avenir. Ces annonces seront essentielles pour les décideurs politiques, les entreprises et les citoyens canadiens, car ils planifient leurs activités économiques dans un environnement en constante évolution.

La situation économique du Canada en ce début d’année 2024 est complexe. La Banque du Canada, en maintenant le taux directeur à 5% et en poursuivant son resserrement quantitatif, montre une approche mesurée face à des défis économiques multiples. Tandis que l’inflation semble se stabiliser, la croissance économique reste timide, et le marché du travail montre des signes de détente. La prochaine décision sur les taux d’intérêt et les futurs rapports économiques de la Banque seront décisifs pour déterminer les meilleures stratégies à adopter pour assurer la stabilité et la croissance économique du Canada à moyen et long terme.

Soutenez l'auteur

En contribuant aux frais du site et à son indépendance, vous permettez à l’auteur de continuer à écrire librement, sans compromis ni censure… parce que même les mots ont besoin d’un toit ! Merci pour votre soutien — vous êtes formidables (et un peu les mécènes modernes de sa plume).

Faire un don
Publicité
Partager108Tweet68SendSend
Publicité
Article précédent

La série « Lakay Nou » : Un vent de changement dans le paysage audiovisuel Québécois

Article suivant

Roi Henry : « Le monarque non couronné d’Haïti »

Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

Articles connexes

Canada

Bonne fête du Canada… ou du déménagement, c’est selon !

Canada

Loi fédéral C-2 : vers un Canada moins accueillant ?

Terrebonne, Port-au-Prince et la démocratie en baskets

Terrebonne, Port-au-Prince et la démocratie en baskets

Mark Carney : un banquier pour gouverner l’économie ou un politicien pour gouverner un pays ?

Canada face aux menaces de Trump : un bluff économique risqué ?

IMG_8463-1500x1000-1

La crise du logement au Canada : ce que vous devez savoir avant d’immigrer

Article suivant
Ariel_Henry-696x464-1

Roi Henry : « Le monarque non couronné d’Haïti »


Publicité

Tendances quotidiennes

  • Selon les rapports de diverses organisations internationales, les gangs violents contrôlent plus de 80 % de la capitale haïtienne Port-au-Prince et plus de 50 % du territoire national. (Photo : Prensa Latina) Haïti bandit bandits pays

    Haïti : ce n’est plus un pays, c’est un otage !

    278 Partages
    Partager 111 Tweet 70
  • Trump dans les marais

    281 Partages
    Partager 112 Tweet 70
  • Ce que les lieux brûlés révèlent des lieux empêchés : compassion, deuil ou simple défaite élégiaque ?

    275 Partages
    Partager 110 Tweet 69
  • Lyonel Trouillot, le pyromane des émotions tristes

    280 Partages
    Partager 112 Tweet 70
  • Willems Édouard, l’écho des plaies qui refusent de cicatriser

    273 Partages
    Partager 109 Tweet 68
Publicité
  • Tendance(s)
  • Commentaires
  • Plus récent
« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie, Luiz Inácio Lula da Silva

Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie

Couverture de la version rajeunie de l'Anthologie de poésie haïtienne contemporaine, et l'écrivain, poète et acteur haïtien James Noël.

James Noël, passeur de lumière dans un pays de poètes

L'écrivain québécois Victor-Lévy Beaulieu

La mort modeste de l’écrivain

Gazzman Couleur et Dener Ceide signent le texte le plus puissant de la musique haïtienne

Gazzman et Dener Ceide signent l’un des textes les plus puissants de la musique haïtienne

Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie, Luiz Inácio Lula da Silva

Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie

Intention poétique et écriture : Le pari réussi dans « Kokorat »

Intention poétique et écriture : le pari réussi dans « Kokorat »

Haïti : On ne peut pas élire un président, mais on peut écrire une Constitution

Haïti : On ne peut pas élire un président, mais on veut réécrire une Constitution

Lyonel Trouillot et l’Haïti désenchanté de « Kannjawou »

Québec

Le feu de la Saint-Jean ou la tendresse des braises québécoises

Selon les rapports de diverses organisations internationales, les gangs violents contrôlent plus de 80 % de la capitale haïtienne Port-au-Prince et plus de 50 % du territoire national. (Photo : Prensa Latina) Haïti bandit bandits pays

Haïti : ce n’est plus un pays, c’est un otage !

Il arrive que certains lieux, en tombant, dévoilent ce que nous refusions de voir debout. La disparition de l’Hôtel Oloffson n’est pas qu’un fait divers architectural ou un simple incendie de plus dans un pays qui chancelle. C’est un symptôme. Le symptôme d’une époque où la mémoire s’efface plus vite que les braises ne refroidissent, où brûler devient une forme d’expression plus éloquente que construire. Ce n’est pas seulement une maison qui s’effondre : c’est une archive vivante, un théâtre du réel, un espace où s’écrivait à bas bruit l’histoire d’un pays complexe, qui se consume sans que l’on sache encore si c’est par indifférence, vengeance ou abandon.

Ce que les lieux brûlés révèlent des lieux empêchés : compassion, deuil ou simple défaite élégiaque ?

Hotel Oloffson, Port-au-Prince / Photo: Jean Oscar Augustin En lisant la chronique de Lyonel Trouillot intitulée « L’incendie de l’Oloffson : lorsque l’on tue les morts… » dans AyiboPost, on est d’abord saisi par la maîtrise stylistique du texte. Mais on en ressort avec une gêne persistante, presque douloureuse. Car derrière les effets de plume, l’auteur propose une lecture intellectuellement séduisante, mais moralement bancale, d’un drame pourtant lourd de sens.

Lyonel Trouillot, le pyromane des émotions tristes

Couverture de la version rajeunie de l'Anthologie de poésie haïtienne contemporaine, et l'écrivain, poète et acteur haïtien James Noël.

James Noël, passeur de lumière dans un pays de poètes

L'art de ne rien faire

L’art de ne rien faire : un acte révolutionnaire à l’ère de la productivité toxique

Publicité
Publicité
  • Politique de confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Les commentaires
  • Les Cookies
  • Publicités
  • Nous soutenir
  • LumiTex
  • Contact
contact@thelysonorelien.com

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Bienvenue de retour !

Se connecter au compte

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les champs ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe.

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Écologie
    • Reportage
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Chroniqueur Invité
  • LumiTex
  • Contact

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Go to mobile version