Les congressistes américains se trouvent à un carrefour décisif, tandis que les négociations sur l’avenir du budget fédéral semblent enfin aboutir à des avancées concrètes. Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a accepté ce samedi une augmentation des impôts pour les citoyens les plus aisés, une mesure que le président Barack Obama avait longuement défendue.
Obama cherche à imposer une hausse des impôts aux ménages les plus fortunés des États-Unis. Bien que les républicains semblent désormais disposés à accepter cette augmentation, ils exigent en contrepartie une réduction significative des dépenses sociales, une proposition que le camp du président rejette fermement.
Malgré une longue réunion à la Maison-Blanche et des communications téléphoniques fréquentes entre Obama et Boehner, les deux principaux protagonistes restent loin d’un accord définitif. Les progrès sont notables, mais de nombreux obstacles subsistent dans leurs discussions.
Pour la première fois, le Président de la Chambre a accepté le principe d’une augmentation des impôts, un développement crucial dans cette impasse budgétaire. Boehner propose d’augmenter, à partir du 1er janvier 2013, les impôts pour les Américains dont le revenu annuel dépasse un million de dollars. Cependant, Obama souhaite étendre cette hausse à tous ceux qui gagnent plus de 250 000 dollars par an.
De plus, Obama veut introduire de nouvelles méthodes de comptabilisation des coûts, ce qui ralentirait le développement de la sécurité sociale et d’autres programmes fédéraux liés au système de santé, permettant ainsi d’économiser des centaines de milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.
La proposition de Boehner ne prévoit pas l’extension des allocations chômage arrivant à expiration. Par ailleurs, il demeure incertain comment sera résolu le problème de la séquestration budgétaire, prévue pour débuter le 2 janvier, et qui pourrait affecter de nombreux organismes fédéraux, y compris le Pentagone.
Les discussions se poursuivent, mais aucun accord n’a encore été conclu. Alors que les crises continuent de secouer l’Amérique — régulation des armes à feu, déficit budgétaire, entre autres —, la Maison-Blanche reste silencieuse sur ces questions brûlantes.
En ce mois de décembre, John Boehner se trouve confronté à un dilemme : écouter la voix du président Obama ou celle du père Noël.
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