Avant d’être chroniqueur, je suis poète. La poésie a toujours été mon refuge, un espace où je peux exprimer les émotions les plus profondes et les pensées les plus intimes. Aujourd’hui, je délaisse le format habituel de mes chroniques pour vous offrir quelque chose de plus personnel et introspectif. Au lieu d’un long billet de blog, je vous propose deux courts poèmes qui, pour moi, résument toute l’intensité du monde. Ces poèmes sont des fragments de mon âme, des éclats de lumière dans un univers souvent sombre. Ils évoquent les racines profondes de ma terre natale, Haïti, et l’espoir résilient qui brûle en chacun de nous. J’espère que ces mots toucheront votre cœur et éveilleront en vous des réflexions sur notre monde et notre humanité commune.
I
Haïti
où l’eau elle-même a soif,
où les racines creusent des mémoires
dans la terre aride de l’oubli
je suis né dans un berceau de cendres
où les rêves s’effondrent comme des murs
où la lumière du jour
se heurte aux ombres de la nuit
le sel de la mer
est le sang de mes ancêtres
des larmes versées sur des vagues amères,
échos d’une histoire enterrée sous les vagues
II
et si ce monde devait être refait,
peut-être commencerait-il
par une simple étincelle
dans les yeux d’un rêveur,
une flamme nourrie par l’espoir
et la révolte silencieuse
de ceux qui osent encore imaginer.
dans la nuit noire, je lève les yeux,
cherchant une constellation
qui guiderait mes pas incertains.
les étoiles, immuables et lointaines,
me rappellent que même dans l’obscurité,
il y a des points de lumière,
des fragments d’univers à reconstruire.
Thélyson Orélien
thelysonorelien[@]yahoo.fr
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