• Je fais un don
  • LumiTex
samedi, 12 juillet, 2025
  • Connexion
  • S'inscrire
Le Blog de Thélyson Orélien
Advertisement
Publicité
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Écologie
    • Reportage
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Chroniqueur Invité
  • LumiTex
  • Contact
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Écologie
    • Reportage
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Chroniqueur Invité
  • LumiTex
  • Contact
No Result
Voir tous les résultats
Le Blog de Thélyson Orélien
No Result
Voir tous les résultats
Accueil Notes de lecture (NDL)

« Ce que je sais de toi » que tu ignores encore…

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
8 août 2024
dans Notes de lecture (NDL)
Temps de lecture: 8 minutes
295
A A
femina_deslyceens_
271
PARTAGES
1.5k
VUES
Share on FacebookShare on TwitterWhatsAppE-mail

Éric Chacour, avec Ce que je sais de toi, tisse une fresque vibrante des vies entremêlées de Tarek et Ali, un médecin cairote et un jeune homme des faubourgs, dans une Égypte des années 1980, où l’homosexualité demeure un sujet tabou. Publié en août 2023 par les Éditions Alto au Québec et aux Éditions Philippe Rey en France, ce roman a reçu de nombreux éloges, dont Prix Femina des lycéens 2023 et le Prix des libraires de France 2024, marquant un tournant important dans la carrière de l’auteur québécois d’origine égyptienne.

Articlesconnexes

« L’Ombre animale » de Makenzy Orcel, un manifeste contre l’effacement

Pierre Clitandre et la prophétie sociale de « Cathédrale du mois d’août »

Mohamed-Mbougar-Sarr

L’énigme d’Elimane : la quête d’une âme perdue dans le labyrinthe de la mémoire

Lyonel Trouillot et l’Haïti désenchanté de « Kannjawou »

Une Égypte conservatrice : Le destin de Tarek, fils de médecin et lui-même médecin responsable d’un dispensaire dans le quartier défavorisé de Moqattam, semble tout tracé. Pourtant, l’irruption d’Ali, un jeune homme de dix-neuf ans, bouleverse cette trajectoire linéaire. Ali, issu d’un milieu modeste, s’intègre dans la vie de Tarek d’abord comme patient, puis comme assistant, et enfin comme amant. Cette relation clandestine entre les deux hommes, au cœur d’une société conservatrice, expose Tarek à de nombreux dangers, tant personnels que professionnels. L’épisode où Tarek, à douze ans, annonce qu’il veut être médecin comme son père, illustre déjà les attentes de la famille et la rigidité sociale :

— Médecin, plutôt…

Il s’immobilisa un instant, comme s’il considérait une offre que tu viendrais de lui faire, puis lâcha sobrement :

— Bien, mon fils, c’est un bon choix.

C’était un choix par défaut : tu ignorais ce en quoi consistait le métier d’ingénieur. Cela n’avait plus d’importance, son fils serait médecin comme lui. Il n’avait plus besoin d’argumenter. Les doigts qui t’apprendraient un jour ton futur métier tassèrent d’un bourre-pipe les premières cendres de votre conversation. Pendant que ton père rallumait d’une flamme sa pipe, tu t’imaginais revêtant sa blouse blanche, celle qu’il portait au rez-de-chaussée de votre villa de Doki dont il avait fait son cabinet. Tu avais l’âge de n’avoir pour tout projet que ceux que l’on formait pour toi ; n’était-ce réellement qu’une question d’âge ?

Des thèmes universels : Chacour aborde des sujets variés tels que l’amour interdit, la quête de soi, l’émigration, et la lutte pour la liberté dans une société intolérante. À travers les yeux de Tarek, nous découvrons une Égypte où les traditions et les normes sociales pèsent lourdement sur les choix individuels. Les descriptions minutieuses des quartiers pauvres du Caire, la dynamique familiale complexe de Tarek, et la passion dévorante entre les deux protagonistes plongent le lecteur dans un univers à la fois exotique et terriblement humain. La mort du père de Tarek et la réaction de sa mère soulignent l’importance des attentes et des responsabilités familiales :

La nouvelle ne te parvint pas tout de suite. Tu venais de prendre la route en direction du Moqattam. Un dispensaire se bâtissait à ton initiative sur cette colline située en bordure orientale du Caire et tu avais pris congé pour en superviser l’avancée des travaux. À peine descendais-tu de ta voiture qu’un gamin courut en ta direction.

Une narration éclatée : Structuré en trois parties distinctes – « Toi », « Moi », « Nous » – le roman déploie son intrigue de manière progressive. La première section, écrite à la deuxième personne, invite le lecteur à se glisser dans la peau de Tarek, observant ses luttes et ses désirs de manière intime et directe. La deuxième partie, en première personne, permet une introspection plus profonde, révélant les pensées et les sentiments du narrateur. Enfin, la dernière section, bien que courte, synthétise les expériences et les émotions partagées entre les deux hommes, offrant une perspective finale sur leur relation. Cette structure permet de révéler les tensions internes et externes de Tarek, comme lors de sa première rencontre avec Ali :

Il t’arrivait de ressentir un inconfort à la vue du sang. Tu en conservais de l’enfance une répulsion instinctive que tu cherchais encore à dompter.

Cependant, certains lecteurs pourraient trouver cette approche narrative déconcertante ou difficile à suivre. Bien que la structure en trois parties du roman permette une introspection progressive et profonde, la transition entre les perspectives n’est pas toujours fluide, ce qui pourrait en déconcerter quelques-uns.

Publicité

Des prix mérités : Le succès de Ce que je sais de toi réside non seulement dans sa capacité à captiver le lecteur avec une histoire poignante, mais aussi dans la finesse de sa prose et la richesse de ses personnages. Le roman a été récompensé par plusieurs prix prestigieux, tels que Lauréat – Prix des Rendez-vous du premier roman – Lectures plurielles, Première sélection du prix Renaudot des lycéens, Deuxième sélection du Prix Femina et le Prix Première Plume, confirmant son impact significatif sur la scène littéraire francophone. Le talent de Chacour à évoquer les complexités de l’amour et de l’identité dans un contexte culturel et historique précis en fait une œuvre incontournable. Cependant, malgré la profondeur des personnages principaux, certains personnages secondaires, comme Nesrine ou la mère de Tarek, auraient pu bénéficier d’un développement plus approfondi pour renforcer leur rôle dans l’intrigue.

Un exil salvateur : La fuite de Tarek à Montréal, conséquence de la découverte de sa relation avec Ali, marque un tournant crucial dans le récit. Cet exil, loin d’être une simple fuite, représente une quête de liberté et de réinvention. À Montréal, Tarek espère trouver un refuge où il pourra vivre son amour sans crainte de répercussions. Cette partie du roman explore les défis de l’intégration et de l’adaptation à une nouvelle culture, tout en maintenant le fil rouge de la recherche de soi et de l’acceptation. Cependant, le rythme du roman, bien que généralement bien maîtrisé, connaît parfois des lenteurs, notamment dans les descriptions détaillées des routines quotidiennes de Tarek, ce qui pourrait freiner certains lecteurs.

La voix du fils : Ce qui distingue particulièrement Ce que je sais de toi est l’utilisation de la voix du fils, Rafik, né en 1983, pour raconter l’histoire de son père. À travers des lettres, des souvenirs et des recherches, Rafik reconstruit le parcours de Tarek, cherchant à comprendre les choix et les sacrifices de celui-ci. Cette approche donne au roman une dimension supplémentaire, celle de la transmission intergénérationnelle et de la quête de vérité. Le récit de la vie de Tarek est ainsi enrichi par les réflexions de Rafik sur sa propre identité et son héritage :

Tu scrutais les adultes, leur gestuelle, leurs intonations, leur apparence. Il arrivait que l’un d’eux prenne la parole, comme désigné par une autorité naturelle, pour raconter la dernière plaisanterie qu’il avait entendue.

Une fin poignante : Dans les pages finales, Tarek découvre qu’Ali n’est pas mort, comme il l’avait cru. Cette révélation bouleverse non seulement le présent de Tarek, mais aussi sa compréhension du passé. Les lettres échangées entre les deux hommes, retrouvées par Rafik, révèlent une profondeur émotionnelle et une passion qui transcende le temps et les frontières. La relation entre Tarek et Ali, bien qu’interrompue par les circonstances, continue de vibrer à travers les mots écrits, laissant une empreinte indélébile sur les vies de tous ceux qui les ont connus.

Réception critique : Les critiques littéraires ont salué la capacité de Chacour à mêler le personnel et le politique, à peindre des portraits nuancés de ses personnages et à décrire avec justesse les paysages émotionnels et physiques de son récit. Ce que je sais de toi est reconnu pour sa sensibilité et son authenticité, offrant une fenêtre sur un monde souvent méconnu, celui des amours cachées dans des sociétés répressives. Cependant, il est important de noter que l’intégration des thèmes politiques, bien que renforçant l’intrigue, peut parfois prendre le pas sur les développements personnels des personnages, risquant de diluer l’impact émotionnel du récit.

Impact culturel : En tant que deuxième Québécois à recevoir le Prix des libraires depuis Anne Hébert en 1971, Éric Chacour a non seulement marqué la littérature québécoise, mais a aussi contribué à la visibilité des voix minoritaires dans la francophonie. Son œuvre, en traitant de sujets tels que l’homosexualité et l’exil, résonne particulièrement dans un contexte global où les droits des minorités sexuelles continuent de faire l’objet de débats et de luttes. Cependant, la richesse des descriptions culturelles, bien qu’elle apporte une profondeur indéniable à l’intrigue, pourrait également rendre certains aspects du roman moins accessibles aux lecteurs peu familiers avec l’histoire et les traditions égyptiennes.

Publicité

Autres récompenses : Ce que je sais de toi a également reçu le Prix du CALQ – Œuvre de la relève à Montréal, le Prix des cinq continents de la francophonie 2024, la Bourse de la découverte de la Fondation Prince Pierre de Monaco, le Prix Libraires en Seine, et a été sélectionné pour le Festival du premier roman de Chambéry 2024. Ces distinctions témoignent de l’ampleur de son impact et de la reconnaissance de son talent littéraire.

Ce que je sais de toi est plus qu’un roman sur l’amour interdit ou l’exil ; c’est une exploration profonde des liens familiaux, des défis de l’identité et des sacrifices nécessaires pour vivre authentiquement. En racontant l’histoire de Tarek et Ali avec une telle délicatesse et une telle précision, Éric Chacour offre au lecteur un voyage émouvant à travers des paysages culturels et émotionnels riches et complexes. Son écriture, à la fois poétique et incisive, laisse une empreinte durable, faisant de ce livre un véritable bijou littéraire. Cependant, la densité des descriptions, bien qu’enrichissante, peut parfois ralentir le récit, rendant la lecture exigeante pour ceux qui préfèrent une narration plus directe et concise.

Ce roman se distingue non seulement par la qualité de son écriture, mais aussi par la pertinence de ses thèmes, touchant à des questions universelles d’amour, d’identité et de liberté. Ce que je sais de toi est une œuvre incontournable qui continuera à émouvoir et à inspirer les lecteurs pour les années à venir.

Soutenez l'auteur

En contribuant aux frais du site et à son indépendance, vous permettez à l’auteur de continuer à écrire librement, sans compromis ni censure… parce que même les mots ont besoin d’un toit ! Merci pour votre soutien — vous êtes formidables (et un peu les mécènes modernes de sa plume).

Faire un don
Publicité
Étiquettes: Ce que je sais de toiChacourÉditions AltoÉditions Philippe ReyHomosexualitéLittératureLittérature HomoQuébecRomanRoman québécois
Partager108Tweet68SendSend
Publicité
Article précédent

L’art olympique de Paris 2024 : entre polémique et inclusion

Article suivant

V – Le murmure des fins : L’écho du silence

Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

Articles connexes

« L’Ombre animale » de Makenzy Orcel, un manifeste contre l’effacement

Pierre Clitandre et la prophétie sociale de « Cathédrale du mois d’août »

Mohamed-Mbougar-Sarr

L’énigme d’Elimane : la quête d’une âme perdue dans le labyrinthe de la mémoire

Lyonel Trouillot et l’Haïti désenchanté de « Kannjawou »

guerra_horizontal-min-1

« Rapatriement » le génie littéraire d’Ève Guerra, Prix Goncourt du premier roman 2024

71vPnpnNkRL._AC_UF8941000_QL80_-1

L’héritage poétique de Marc Exavier, un trésor de la littérature haïtienne

Article suivant
portrait-dhomme-malade-p-rene-4a6064-1024

V - Le murmure des fins : L'écho du silence


Publicité

Tendances quotidiennes

  • Hotel Oloffson, Port-au-Prince / Photo: Jean Oscar Augustin En lisant la chronique de Lyonel Trouillot intitulée « L’incendie de l’Oloffson : lorsque l’on tue les morts… » dans AyiboPost, on est d’abord saisi par la maîtrise stylistique du texte. Mais on en ressort avec une gêne persistante, presque douloureuse. Car derrière les effets de plume, l’auteur propose une lecture intellectuellement séduisante, mais moralement bancale, d’un drame pourtant lourd de sens.

    Lyonel Trouillot, le pyromane des émotions tristes

    280 Partages
    Partager 112 Tweet 70
  • Ce que les lieux brûlés révèlent des lieux empêchés : compassion, deuil ou simple défaite élégiaque ?

    273 Partages
    Partager 109 Tweet 68
  • Willems Édouard, l’écho des plaies qui refusent de cicatriser

    273 Partages
    Partager 109 Tweet 68
  • James Noël, passeur de lumière dans un pays de poètes

    290 Partages
    Partager 116 Tweet 73
  • Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie

    305 Partages
    Partager 122 Tweet 76
Publicité
  • Tendance(s)
  • Commentaires
  • Plus récent
« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie, Luiz Inácio Lula da Silva

Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie

Couverture de la version rajeunie de l'Anthologie de poésie haïtienne contemporaine, et l'écrivain, poète et acteur haïtien James Noël.

James Noël, passeur de lumière dans un pays de poètes

L'écrivain québécois Victor-Lévy Beaulieu

La mort modeste de l’écrivain

Gazzman Couleur et Dener Ceide signent le texte le plus puissant de la musique haïtienne

Gazzman et Dener Ceide signent l’un des textes les plus puissants de la musique haïtienne

Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie, Luiz Inácio Lula da Silva

Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie

Intention poétique et écriture : Le pari réussi dans « Kokorat »

Intention poétique et écriture : le pari réussi dans « Kokorat »

Lyonel Trouillot et l’Haïti désenchanté de « Kannjawou »

Québec

Le feu de la Saint-Jean ou la tendresse des braises québécoises

Victor-Lévy Beaulieu, ou l’insolence d’un pays qui s’écrit

Victor-Lévy Beaulieu, ou l’insolence d’un pays qui s’écrit

Il arrive que certains lieux, en tombant, dévoilent ce que nous refusions de voir debout. La disparition de l’Hôtel Oloffson n’est pas qu’un fait divers architectural ou un simple incendie de plus dans un pays qui chancelle. C’est un symptôme. Le symptôme d’une époque où la mémoire s’efface plus vite que les braises ne refroidissent, où brûler devient une forme d’expression plus éloquente que construire. Ce n’est pas seulement une maison qui s’effondre : c’est une archive vivante, un théâtre du réel, un espace où s’écrivait à bas bruit l’histoire d’un pays complexe, qui se consume sans que l’on sache encore si c’est par indifférence, vengeance ou abandon.

Ce que les lieux brûlés révèlent des lieux empêchés : compassion, deuil ou simple défaite élégiaque ?

Hotel Oloffson, Port-au-Prince / Photo: Jean Oscar Augustin En lisant la chronique de Lyonel Trouillot intitulée « L’incendie de l’Oloffson : lorsque l’on tue les morts… » dans AyiboPost, on est d’abord saisi par la maîtrise stylistique du texte. Mais on en ressort avec une gêne persistante, presque douloureuse. Car derrière les effets de plume, l’auteur propose une lecture intellectuellement séduisante, mais moralement bancale, d’un drame pourtant lourd de sens.

Lyonel Trouillot, le pyromane des émotions tristes

Couverture de la version rajeunie de l'Anthologie de poésie haïtienne contemporaine, et l'écrivain, poète et acteur haïtien James Noël.

James Noël, passeur de lumière dans un pays de poètes

L'art de ne rien faire

L’art de ne rien faire : un acte révolutionnaire à l’ère de la productivité toxique

Willems Édouard, l’écho des plaies qui refusent de cicatriser

Publicité
Publicité
  • Politique de confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Les commentaires
  • Les Cookies
  • Publicités
  • Nous soutenir
  • LumiTex
  • Contact
contact@thelysonorelien.com

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Bienvenue de retour !

Se connecter au compte

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les champs ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe.

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Écologie
    • Reportage
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Chroniqueur Invité
  • LumiTex
  • Contact

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Go to mobile version