La mort modeste de l’écrivain
Il y a quelque chose de foncièrement ironique à mourir écrivain au Québec. C’est un peu comme mourir végétarien dans une cabane à sucre. On vous accueille avec une tape dans le dos, un sirop tiède d’éloges, des souvenirs tricotés serrés… mais on vous refuse le jambon principal : les funérailles nationales.
Le feu de la Saint-Jean ou la tendresse des braises québécoises
Je me souviens de ma première fête nationale au Québec comme d’un rendez-vous avec l’essentiel. C’était en 2012, dans un quartier populaire de Montréal. J’étais encore un jeune immigrant, les yeux pleins de méfiance et le cœur partagé entre la joie d’avoir quitté l’absurde et la peur de ne jamais appartenir vraiment. J’étais allé par curiosité. J’en suis ressorti changé.
Edgar Morin : la jeunesse éternelle d’un penseur centenaire
Un œil pour un œil finira par rendre le monde entier aveugle
Le 13 juin 2025, un chapitre tragique s’est ouvert dans l’histoire déjà tourmentée du Moyen-Orient. Ce jour-là, l’État d’Israël lançait une offensive surprise contre l’Iran – l’opération Lion dressé – ciblant ses infrastructures militaires et nucléaires. En retour, la République islamique d’Iran déclenchait l’opération Promesse honnête 3, frappant le territoire israélien de drones et de missiles. Monde
Haïti n’a pas trahi l’Histoire : c’est l’Histoire qui l’a trahie
Victor-Lévy Beaulieu, ou l’insolence d’un pays qui s’écrit
Il y a des morts qui réveillent. Des départs qui, loin de plonger dans le silence, appellent à l’écho. Ce 9 juin 2025, le Québec a perdu un géant. Un homme-orage. Un homme-forêt. Un homme-livre. Victor-Lévy Beaulieu est mort. Et pourtant, quelque chose en nous — et autour de nous — s’est levé.
