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Accueil Culture

Les îles des Caraïbes culturellement et linguistiquement fragmentées

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
14 octobre 2013
dans Culture
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Les îles des Caraïbes, par définition, espace très prisé des voyageurs en quête de soleil et de plages de sables fins ont longtemps été considérées comme une région politiquement, culturellement et linguistiquement fragmentée, ayant un fond unique mais varié.

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Les îles des Caraïbes, par définition, espace très prisé des voyageurs en quête de soleil et de plages de sable fin, ont longtemps été considérées comme une région politiquement, culturellement et linguistiquement fragmentée, ce qui lui donne un fond unique, mais varié. En raison de la longue colonisation des nations des Caraïbes, il y a un débat permanent sur les pays qui composent l’espace caribéen. Certains intellectuels insulaires plaident pour l’inclusion d’un nombre de pays latino-américains dans les Caraïbes sur la base de la similitude apparente des cultures de ces pays, y compris ceux qui étaient auparavant sous la domination néerlandaise. Sont les piliers de la culture littéraire des Caraïbes : Haïti (Jacques Stéphen Alexis, Jacques Roumain, Jean Price Mars, René Depeste, Dany Laférrière), Cuba (Nicolas Guillén), Porto-Rico (Luis Matos Paléso), Guyane française (Léon Gontrand Damas), Martinique (Aimé Césaire, Édouard Glissant), Jamaïque (Louise Bennett), Trinité (CLR James), Sainte-Lucie (Derek Walcott), Guyane (Wilson Harris) et caetera.

Colonisés d’abord par l’Espagne, l’Angleterre, la France et la Hollande dans les XVe et XVIe siècles, toutes les influences associées à la culture de l’esclavage et de la tyrannie politique ont continué même après l’indépendance dans la plupart de ces pays, donnant lieu à une littérature profondément préoccupée par les questions de l’identité culturelle et ethnique; la politique, la construction ou la reconstruction des nations. La nécessité de former une identité culturelle, régionale, distincte de leurs ancêtres colonisés a conduit de nombreux intellectuels antillais à développer l’idée des Nations Unies des Caraïbes. Bien que cette notion ne soit pas encore devenue une réalité politique, mais il y a un point commun du point de vue culturel à travers les îles de la Caraïbe qui relie ces sociétés de façon très fondamentale. Une partie intégrante de cette assimilation culturelle a commencé sur les plantations esclavagistes, où une culture commune de création et d’expression se faisait sentir, culture qui continue à prospérer même aujourd’hui. Commençant dans un premier temps par des Amérindiens de la tribu des Arawaks et des Caraïbes (gravures, pétroglyphes, créations vodouesques, areytos, hymnes religieux et/ou spirituels). Les expressions créatives des immigrants africains ont survécu à l’ère de l’esclavage, jusqu’au XXe siècle, où on les a toutes retrouvées dans certaines oeuvres d’écrivains tels que Jean Price Mars, Jacques Roumain, Edward Kamau Brathwaite et Lamming George.

En plus des personnes d’ascendance africaine, les îles des Caraïbes sont également une maison aux auteurs espagnols et néerlandophones, dont de nombreux écrits reflètent largement les préoccupations relatives à l’identité régionale et culturelle, à la fois dans la prose et la poésie. Un axe principal dans l’écriture de langue espagnole qui a pour nécessité l’articulation des prises de conscience face à l’existence continuelle des inégalités sociétales, les auteurs de langue espagnole des Caraïbes utilisent le plus souvent des stéréotypes coloniaux dans leurs écrits pour mettre en évidence toute prise de position. L’agitation politique et les conflits qui continuent d’affliger de nombreuses îles des Caraïbes ont également forcé un grand nombre de ces auteurs à quitter leur pays natal pour les États-Unis, le Canada, l’Europe et d’autres parties du monde.

Au début, la littérature des Caraïbes était clairement une littérature de l’exil, puisque la plupart des auteurs qui écrivaient à ce moment-là avaient fui leur pays d’origine pour échapper à des sténoses politiques qui leur étaient imposées par leurs nations dominantes ; on peut citer des écrivains, tels qu’Émile Ollivier, René Depestre, Reinaldo Arenas, Dany Laferriere, Carlos Guillermo Wilson, Gérard Étienne, Alejo Carpentier, Gérard Bloncourt, et tant d’autres. Bien qu’ils aient continué à écrire sur leur pays d’origine, ils ont également incorporé leur vie dans leur pays d’adoption par le biais de leurs oeuvres. Bien que modernes, les écrits expatriés en provenance des Caraïbes continuent d’être préoccupés par l’état du pays d’origine, le discours s’est élargi pour inclure d’autres préoccupations au sujet de leurs expériences en terres étrangères. Beaucoup de ces écrivains utilisent aussi la langue d’adoption pour s’exprimer.

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La littérature contemporaine des Caraïbes n’a pas une tradition indigène. La civilisation précolombienne (Indiens d’Amérique) a laissé peu de gravures rupestres ou des inscriptions (pétroglyphes), et leurs traditions orales n’ont pas survécu à la colonisation du 16e siècle espagnol. On retrouve aussi une carence de tradition écrite chez les Africains de l’Ouest qui les ont remplacés. La littérature des Caraïbes depuis plusieurs siècles fut une émanation et l’imitation des modèles des puissances coloniales: Espagne, France, Grande-Bretagne, et Pays-Bas. Donc, les écrivains de la Caraïbe n’étaient pas conscients de leur propre environnement, jusque dans les années 1920, cependant que le défi d’une forme distinctive littéraire ait été accepté. Puis, dans le cadre de modernisme hispano-américain, espagnol et français, les écrivains des Caraïbes ont commencé à rompre avec des idéaux européens et à s’identifier à leur réalité. Les dirigeants de ce mouvement, principalement des poètes, étaient: Luis Matos Palés (Porto Rico), Jacques Roumain (Haïti), Nicolás Guillén (Cuba), Léon Damas (Guyane française), et Aimé Césaire (Martinique). Jean Price-Mars, un ethnologue haïtien (Ainsi parlait l’oncle, 1928), a déclaré que son but était, de restituer à son peuple la dignité de son folklore dans un discours finement exprimé. Aimé Césaire dans Cahier d’un retour au pays natal (1939), construit dans des formes poétiques des éléments rythmiques et tonals de l’archipel Caraïbes, les rituels et les formes linguistiques, en utilisant les techniques surréalistes et symbolistes.

Dans les îles britanniques, le développement de la littérature nationale après 1945, a apporté sa propre contribution dans le roman dialecte populaire: Vic Reid, New Day(1949), Samuel Selvon, A brighter Sun (Un Soleil plus brillant, 1952) et The Lonely Londoners (Les Londoniens solitaires, 1956), George Lamming, In the Castle of My Skin (Dans le château de ma peau, 1953), et de VS Naipaul, The Mystic Masseur (1957) et A House for Mr. Biswas (Une Maison pour Monsieur Biswas, 1961), entre autres, et dans la poésie de Louise Bennett (Labrish, 1966).

Paradoxalement, le développement de la Caraïbe anglophone a été officiellement conservateur, mais en un travail «ouvert» plutôt que d’expression autochtone, ou indigène, dans le travail de CLR James (Trinité) et la poésie de Derek Walcott (Sainte-Lucie). Dans les romans de Wilson Harris (Guyana), le symbolisme et les techniques surréalistes de la modernité réapparaissent, et la poésie de Edward Brathwaite Rights of Passage (Droits de passage, 1967), Masks (Masques, 1968), Islands (Les Îles, 1969) tente de réaffirmer la place de l’Afrique dans les Caraïbes.

Quelques grandes voix de la littérature caraïbéenne:

Aimé Césaire, Earl Lovelace, George Lamming, Malcolm de Chazal, Léon-Gontran Damas, René Despestre, Édouard Glissant, Jacques Aléxis, Jacques Stéphen Alexis, Gilbert Gratiant, Marie Vieux Chauvet, Édouard Maunick, Dany Laférierre, VS Naipaul, Anthony Phelps, Ernest Pépin, Daniel Maximin, Jacques Roumain, Maryse Condé, Mervyn Eustace Morris, Colville Norbert Young, Émile Ollivier, René Vázquez Díaz, Gérard Étienne, Frantz Omar Fanon, Frankétienne, Severo Sarduy, Saint-John Perse, Lyonel Trouillot, Virgilio Piñera Llera, Jean Price Mars, Raphaël Confiant, Louis-Philippe Dalembert, Joseph Zobel, Guy Tirolien, Georges Castara, Gaspar Octavio Hernández, Patrick Chamoiseau, Berthène Juminer, Rodney Saint Éloi, Gisèle Pineau, André Schwartz-Bar, Simone Schwartz-Bart, Edris Saint-Amand, Ernest Pépin, Luis Rafael Sánchez, Derek Alton Walcott, Vic Reid et caetera.

Thélyson Orélien

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Article paru également dans le journal Le Matin

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Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

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