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Accueil Chroniques

Le métro au prénoms

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
22 septembre 2025
dans Chroniques, Le pays dans les détails
Temps de lecture: 9 minutes
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La station de métro Berri-UQAM de Montréal avec des passagers attendant l'arrêt du métro

La station de métro Berri-UQAM de Montréal avec des passagers attendant l'arrêt du métro

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On n’y pense pas souvent, mais à Montréal, voyager en métro, c’est voyager dans un album de famille élargi. Pas une famille de sang, mais une famille de mémoire. Chaque station est un prénom, un patronyme, une présence murmurée. Papineau, Berri, Jean-Talon, Pie-IX, Honoré-Beaugrand… Ces noms ne sont pas de simples arrêts : ce sont des chapitres vivants, gravés dans le souterrain de la ville comme autant de clins d’œil à l’histoire.

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Ailleurs, les métros sont froids. À Paris, ils célèbrent des concepts et des monuments abstraits — Bastille, République, Nation. À New York, ce sont des chiffres et des rues qui ne disent rien d’autre que la géométrie d’une mégapole pressée, la 42e rue, la 59e. Mais ici, à Montréal, on descend chez quelqu’un. On ne sort pas à une idée, on sort à un prénom. Chaque fois que tu marches sur le quai de Papineau, c’est comme si tu saluais au passage la moustache flamboyante d’un patriote de 1837.

Même les noms les plus modestes retrouvent une dignité. Qui connaît vraiment Simon Després, dit Le Berry, simple concessionnaire de terre au 17e siècle, sur l’emplacement de ce qui est aujourd’hui la rue Berri ? Presque personne. Et pourtant, chaque jour, des milliers de passagers entendent son nom par ricochet, collé à l’UQAM, répété par les haut-parleurs, station Berri-UQAM. Sauvé de l’oubli par une rame de métro bondée. Montréal a ce génie : transformer des détails perdus en repères du quotidien.

Et puis il y a les clins d’œil surprenants. Pie-IX, par exemple : un pape italien, jamais venu ici, dont le nom s’est transformé en repère familier pour des ados en Converse comme pour des familles en poussettes. Ce n’est plus seulement Pie-Neuf, c’est devenu un lieu de passage chaleureux, un point de rencontre où s’écrit chaque jour un petit chapitre de la fraternité québécoise, version souterraine.

Mais cette galerie de noms ne s’arrête plus aux figures d’antan. Le Québec vient d’envoyer un signal fort en inscrivant « Vertières » dans la mémoire urbaine de Montréal. Par ce choix, il rappelle la bataille de 1803 qui a ouvert la voie à l’indépendance d’Haïti et, en même temps, il honore la présence et l’apport des Haïtiens au cœur de la société québécoise.

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C’est un détail immense : au milieu de Pie-IX et Papineau, voilà que résonne désormais Vertières, nom d’une victoire noire devenue patrimoine commun. Comme si le métro lui-même, ce poumon collectif, se souvenait qu’un peuple n’est pas fait que de racines locales, mais aussi de branches venues d’ailleurs.

À travers ce geste, c’est une main tendue entre deux histoires : celle d’Haïti, forgée dans la lutte pour la liberté, et celle du Québec, façonnée par la quête d’autonomie et de reconnaissance de sa souveraineté. Les deux nations partagent cette tension entre indépendance et souveraineté. Haïti a gagné l’indépendance en 1804 mais n’a jamais possédé pleinement sa souveraineté, étranglée par les rançons, les occupations et les dépendances. Le Québec, lui, n’est pas indépendant, mais il a des souverainistes qui choisissent de commencer par défendre la souveraineté, avant de rêver de l’indépendance. Deux routes vers la même quête de dignité.

C’est pourquoi la communauté haïtienne doit recevoir ce geste avec humilité, et y répondre par une reconnaissance réciproque. Car si le Québec reconnaît notre histoire et nos combats, nous devons aussi reconnaître ce que le Québec représente et vaut dans ce grand Amérique : une nation distincte, ouverte, qui n’est pas une simple communauté parmi d’autres, mais un grand peuple qui accueille des communautés venues d’ailleurs, en leur rappelant un devoir essentiel — celui de s’intégrer, de s’adapter, de contribuer à la maison commune.

Vertières dans le métro n’est pas un simple mot peint sur un panneau émaillé. C’est une promesse. Celle qu’ici, même dans le bruit des rames, même dans les graffitis des tunnels, les histoires peuvent s’embrasser au lieu de s’opposer. Celle qu’un peuple modeste par sa taille, mais immense par sa détermination, peut choisir de célébrer une bataille étrangère comme une victoire intérieure.

Et puis, au-delà des noms, il y a ce qui se passe entre deux arrêts. Le métro est aussi une scène, parfois comique, parfois tragique. On y croise des étudiants à moitié endormis, des travailleurs qui plient leur fatigue dans des sacs à lunch, des musiciens qui transforment la résonance métallique des tunnels en cathédrale improvisée.

Un jour, à Mont-Royal, j’ai vu un vieil homme sortir de sa poche un harmonica cabossé. Personne ne lui avait rien demandé. Il s’est mis à jouer La vie en rose. Les écouteurs se sont retirés, les téléphones se sont baissés, le quai est devenu salle de concert. Pendant trois minutes, nous n’étions plus des navetteurs pressés : nous étions un petit groupe de gens suspendu à une mélodie fragile. Puis la rame est arrivée. Tout le monde est remonté dans sa bulle. Montréal, c’est ça : des instants de pays dans un détail de rien du tout.

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À Snowdon, un matin de janvier, j’ai vu une femme secouer ses bottes enneigées avant de monter dans le wagon. Un geste banal. Mais tout autour d’elle, les passagers ont souri. C’était une politesse sans parole, une manière d’épargner aux autres ses flocons fondus. Ce n’était pas grand-chose. Mais dans une ville qui se dit parfois froide, voilà un détail chaud : cette petite discipline collective qui fait tenir debout une société.

Et quand on s’assoit dans le métro, on sent bien que ce n’est pas seulement un moyen de transport. C’est une école de l’altérité. Les conversations en espagnol, en créole, en arabe, en mandarin, s’y croisent sans se heurter. Mais derrière tout ce patchwork sonore, il y a une langue commune qui rassemble : le français. Ce français qui n’est pas un décor, mais le toit sous lequel chacun doit entrer, même si son accent ou son rythme est différent.

Le Québec, en inscrivant Vertières dans ses entrailles, a dit quelque chose que les discours politiques n’osent pas toujours formuler : nous sommes une nation, et parce que nous sommes une nation, nous savons accueillir d’autres histoires sans perdre la nôtre. La mémoire de Vertières n’appartient plus seulement aux Haïtiens. Elle devient désormais un signal du métro, une voix anonyme qui dira chaque jour à des milliers de passagers que la liberté est contagieuse, qu’elle voyage bien dans les tunnels, et qu’elle s’inscrit jusque dans les détails d’un pays.

Et c’est peut-être là, la plus belle leçon du Québec : savoir faire de ses détails la preuve éclatante de sa grandeur.

Entre la grandeur qui se cache dans ces détails et le geste d’écriture qui tente de les saisir, il y a une tension. On voudrait les attraper chaque semaine, comme on cueille des pommes trop mûres avant qu’elles ne tombent, mais certains détails, eux, réclament une autre cadence, une autre ampleur. Ils demandent non pas la hâte d’une chronique, mais la patience d’un livre.

Voilà pourquoi je me permets une confession : je vais arrêter, pour un temps, cette chronique intitulée Le pays dans les détails. Non pas parce que les détails me manquent — au contraire, ils m’assaillent, ils débordent de partout, ils se glissent dans le moindre coin de vie quotidienne, dans le parfum d’un café de quartier, dans la courbe des escaliers en colimaçon du Plateau, dans le soupir d’un chauffeur d’autobus bloqué au feu rouge. Mais parce qu’ils réclament plus d’espace que le format resserré d’une chronique hebdomadaire. Les détails, au fond, n’aiment pas être pressés : ils exigent qu’on les laisse respirer, se déplier, prendre toute la place qu’ils méritent.

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Ils exigent le souffle d’un recueil, un jour, où chaque détail deviendra une nouvelle complète, une histoire autonome, un petit miroir du pays et de ses contradictions. Car un détail, lorsqu’on le scrute vraiment, contient en germe l’entièreté d’un peuple. Une odeur de bois de chauffage, c’est tout le rapport du Québec à son hiver. Une pomme cueillie en septembre, c’est une forme de référendum silencieux pour la continuité des familles. Un prénom dans une station de métro, c’est une leçon de mémoire vivante et un rappel de la souveraineté tranquille que se construit ce coin d’Amérique.

Je peux écrire comme ça, d’un seul élan, une fois de temps en temps, quand un détail s’impose avec la force d’une évidence. Ce pourrait être une chronique isolée, un texte publié au gré des saisons, comme une récolte imprévisible mais nourrissante. Ou alors, si besoin, revenir dans ce rythme plus exigeant d’un texte chaque semaine, fidèle au rendez-vous, comme un battement de cœur régulier qui garde le lien avec les lecteurs. Mais ce serait me forcer à découper trop vite des détails qui méritent d’être ruminés, mijotés, transformés en quelque chose de plus durable qu’un simple instantané.

Arrêter pour mieux recommencer, voilà l’idée. Comme une rame de métro qui disparaît dans le tunnel pour réapparaître plus loin, enrichie de ses passagers, chargée de nouveaux visages. Le pays est toujours dans les détails : il se cache dans une conversation saisie au vol, dans une chanson fredonnée par un inconnu, dans un silence collectif après une tempête de neige. Mais pour en rendre compte avec justice, il faudra parfois quitter le format serré de la chronique pour embrasser la lenteur d’un recueil.

Alors je laisse cette chronique en suspens, non comme une fin, mais comme une promesse. Promesse d’un livre à venir, où les détails ne seront plus des fragments isolés, mais des récits entiers, porteurs de mémoire et d’avenir. D’ici là, je continuerai à les noter, à les glaner comme on ramasse des cailloux sur le bord d’un chemin. Car chaque détail est une balise, et ensemble, ils forment la carte secrète de ce pays qu’on habite et qu’on réinvente, détail après détail.

Terminus. On descend ici. Pas de panique, ce n’est pas un adieu, c’est juste une pause dans le grand voyage. On se lève, on traîne un peu les pieds, on regarde si on n’a pas oublié son sac en dessous du banc, et hop, on sort par la porte du milieu. Mais rassurez-vous : le train repassera. On remontera bientôt, à la même station, peut-être décoiffés par le vent du tunnel, peut-être un peu plus fatigués, mais sûrement avec de nouvelles histoires plein les poches. Parce qu’au fond, le métro, comme la chronique, ça ne s’arrête jamais vraiment : ça fait juste semblant pour nous donner le temps de respirer.

Et avant de filer, laissez-moi vous dire merci. Merci à vous, les gens d’ici, du Québec, pour votre patience et votre curiosité, pour cette ouverture qui n’a rien d’évident dans un monde où chacun parle souvent plus qu’il n’écoute. Merci d’avoir tendu l’oreille à une voix qui n’était pas née sur vos trottoirs, mais qui a trouvé refuge et écho dans vos rues, vos marchés, vos accents. Cette voix venue d’ailleurs, à force de vous côtoyer, de se mêler à vos cafés, à vos jurons, à vos silences et à vos fêtes, est devenue véritablement d’ici aussi. Et ça, c’est peut-être le plus beau des voyages : celui où l’on cesse de se sentir invité, pour se savoir enfin chez soi.

—————————

📝 Cette chronique s’inscrit dans la série « Le pays dans les détails », ce rendez-vous du lundi où chaque semaine un fragment de vie se transformait en miroir du pays. La série est désormais en pause, le temps de laisser les détails reprendre souffle.

📬 Vous pouvez réagir, partager votre propre détail ou répondre à : contact@thelysonorelien.com

📖 Pour lire les autres textes : visitez le blog LBTO — Le Blog de Thélyson Orélien

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Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

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