• Je fais un don
  • LumiTex
  • Contact
  • Le Rêve de la mer Noire
dimanche, 12 octobre, 2025
  • Connexion
  • S'inscrire
Le Blog de Thélyson Orélien
Advertisement
Publicité
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité
No Result
Voir tous les résultats
Le Blog de Thélyson Orélien
No Result
Voir tous les résultats
Accueil Chroniques

L’erreur stratégique de Tsipras

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
15 juillet 2015
dans Chroniques
Temps de lecture: 4 minutes
279
A A
alexis-tsipras-le-5-juin-2015-face-aux-deputes-grecs_5352933
270
PARTAGES
1.5k
VUES
Share on FacebookShare on TwitterWhatsAppE-mail

Après un détour référendaire, les représentants de la Grèce et les prêteurs européens ont annoncé un accord qui fait de la place pour un autre programme d’aide au pays. Confronté à de dures réalités, le premier ministre grec et chef de la coalition de la gauche radicale, Alexis Tsipras, a cédé aux exigences des prêteurs en acceptant de nouvelles propositions imaginées par l’Eurogroupe: pratiquement les mêmes qu’il avait rejetées lors du référendum de juillet.

Articlesconnexes

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Paris, France - September 09, 2023 : RATP bus parked in front of the Eiffel Tower on a sunny day in Paris, France

Paris, un bus et un sans-abri

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

Les prêteurs ont montré une volonté d’offrir un troisième paquet de sauvetage à la Grèce pour couvrir les besoins du pays : elle pourrait obtenir plus de 80 milliards d’euros. Les deux premiers plans de sauvetage de 2010 et 2012 avaient pris fin alors que le pays ne pouvait pas rembourser ses créanciers – la Banque centrale européenne (BCE), le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne- voire même sa propre administration.

Au total, l’Union européenne et le Fonds monétaire international, par l’entremise du Mécanisme européen de stabilité (MES), ont prêté 254 milliards d’euros à la Grèce. Qu’en sera-t-il maintenant pour cette troisième phase d’aide ? Les banques grecques, sur le bord de l’abîme, recevront également un soutien allant jusqu’à 25 milliards d’euros pour une recapitalisation, dont 10 milliards seront alloués immédiatement. La moitié des créances des banques ont été effacées en 2011 et 2012.

Rien n’est gratuit dans toute négociation. Pour être admissible à l’argent, le gouvernement grec fera face à des coupures budgétaires, augmentera les impôts et mènera à bien ses privatisations en cours. La Grèce devra se soumettre à l’austérité sévère, qui comprend l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée et la mise en œuvre des réformes dans son système de retraite, l’un des plus hauts points de résistance du gouvernement grec. L’Eurogroupe exige d’Athènes des abandons de souveraineté aux dates des périodes de soldes, la surveillance des institutions internationales, l’imposition d’un droit de regard sur les institutions et les projets normatifs grecs.

Il sera également question d’appliquer un mécanisme quasi automatique pour les réductions de dépenses si Athènes écarte des objectifs d’excédent primaire dans le processus d’assainissement de ses banques. Il est prévu que les titulaires de comptes grecs aient des pertes sur les montants déposés au-dessus d’un certain niveau, comme ce fut le cas lors de la crise financière chypriote de 2012-2013. Ces mesures doivent être mises en œuvre pour que l’accord soit complètement validé. Les économies totales estimées pour la Grèce sont de 12 milliards d’euros sur deux ans.

Publicité

Erreur stratégique

Le résultat des négociations tendues qui sont passées de la nuit du dimanche 12 juillet à lundi 13 juillet 2015 montre que la réalisation du référendum grec était une erreur stratégique de Tsipras. Appelés à renforcer leur position dans les négociations avec les prêteurs juste après le résultat du « non », les Grecs, qui ont fait un référendum contre l’austérité, reçoivent finalement des mesures encore plus austères après deux nuits incroyablement mouvementées. Alexis Tsipras a reconnu lui-même avoir signé un texte auquel « il ne croit pas », mais qu’il quand même signé.

« J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j’ai pu commettre, j’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays. »

D’une part, Tsipras a frustré l’attente des Grecs qui ont voté « non » et les membres de son parti Syriza, premier parti au Parlement grec, qui rassemble des groupes plus radicaux de gauche et d’extrême gauche. D’autre part, il a été désavoué par son ministre des Finances Yanis Varoufakis, qui a démissionné de son poste au lendemain du référendum, ce qui a éveillé les soupçons sur l’engagement de Tsipras à la mise en œuvre des mesures convenues.

Si les Grecs qui ont voté « non » voient le règlement comme une trahison, des pays comme le Portugal et l’Espagne, qui ont été contraints d’adopter des mesures d’ajustement budgétaire strictes par une aide beaucoup plus faible, ne sont pas très joyeux devant le volume des ressources allouées à la Grèce au détriment des contribuables européens. Ces membres de la zone euro sont insatisfaits que les Grecs, en dépit de ce qu’ils disent, n’aient pas encore fait les réformes nécessaires pour assainir leur économie.

Les coûts des pensions et retraites, par exemple, restent à des niveaux non durables (18 % du PIB, un taux élevé au profil démographique du pays). Mais l’accord est une étape importante pour maintenir la Grèce au sein de la zone euro, comme le veut le premier ministre Tsipras, afin d’éviter davantage de risques économiques et géopolitiques à Athènes.


Propositions de l’Eurogroupe du 11 juillet 2015:

Propositions de l’Eurogroupe du 11 juillet 2015 by LeMondefr

Publicité
Publicité
Partager108Tweet68SendSend
Publicité
Article précédent

Haïti-France : l’épineuse question de la dette

Article suivant

L’Énigme du retour de Dany Laferrière : le chef-d’œuvre qui transcende les frontières

Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

Articles connexes

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette
Chroniques

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Chroniques

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Paris, France - September 09, 2023 : RATP bus parked in front of the Eiffel Tower on a sunny day in Paris, France
Chroniques

Paris, un bus et un sans-abri

Chroniques

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

PHOTO: BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Chroniques

Tu es l’un des nôtres

La station de métro Berri-UQAM de Montréal avec des passagers attendant l'arrêt du métro
Chroniques

Le métro au prénoms

Article suivant

L'Énigme du retour de Dany Laferrière : le chef-d'œuvre qui transcende les frontières

60

Port-au-Prince cristal fragmenté

L’Odeur du café de Dany Laferrière : un hommage à la mémoire et à l'enfance

demonstration-5824636_1280

Les racines profondes de notre mal-être

Le Goût des jeunes filles de Dany Laferrière : une célébration des souvenirs et de la jeunesse

Publicité

Tendances quotidiennes

  • Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

    Bâtir pour ne pas s’effondrer

    282 Partages
    Partager 113 Tweet 71
  • Carrié Paultre : l’architecte oublié de la littérature créole haïtienne

    278 Partages
    Partager 111 Tweet 70
  • « 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

    527 Partages
    Partager 211 Tweet 132
  • Paris, un bus et un sans-abri

    274 Partages
    Partager 110 Tweet 69
  • Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

    285 Partages
    Partager 114 Tweet 71
Publicité

Passez votre commande Cliquez ICI

Publicité
  • Tendance(s)
  • Commentaires
  • Plus récent
« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

Un symbole tranquille

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Paris, France - September 09, 2023 : RATP bus parked in front of the Eiffel Tower on a sunny day in Paris, France

Paris, un bus et un sans-abri

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

PHOTO: BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Tu es l’un des nôtres

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Paris, France - September 09, 2023 : RATP bus parked in front of the Eiffel Tower on a sunny day in Paris, France

Paris, un bus et un sans-abri

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

PHOTO: BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Tu es l’un des nôtres

Publicité
Publicité
  • Politique de confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Les commentaires
  • Les Cookies
  • Publicités
  • Nous soutenir
  • LumiTex
  • Contact
contact@thelysonorelien.com

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Bienvenue de retour !

OU

Se connecter au compte

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

OU

Remplissez les champs ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe.

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés