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Accueil Culture

Les masques du style : l’évolution des identités sociales de l’ère victorienne à aujourd’hui

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
10 avril 2015
dans Culture
Temps de lecture: 4 minutes
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À l’époque victorienne, le terme « gentleman » ne désignait pas simplement le fruit du hasard de la naissance, mais incarnait un véritable art de vivre, une philosophie du quotidien. Certes, la naissance au sein d’une certaine famille pouvait constituer une condition préalable, mais être un véritable gentleman allait bien au-delà de ce simple critère. Il s’agissait de se conformer à un mode de vie spécifique, d’acquérir une éducation raffinée, de cultiver des manières distinguées, de porter des vêtements élégants, d’adopter des distractions bien choisies et de résider dans une demeure cossue, richement meublée. En somme, le gentleman devait constamment veiller à afficher cette « supériorité » inhérente à sa classe prétendument bien élevée, une supériorité qui se devait d’être non seulement vue, mais aussi ressentie.

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À cette époque, chaque classe sociale – qu’il s’agisse des marchands ou des paysans – cultivait son propre mode de vie, un ensemble complexe d’éléments distinctifs allant de l’habitation à la profession, en passant par le langage, l’habillement, les manières, et même les pratiques religieuses. Ces modes de vie formaient des identités sociales clairement définies, ancrées dans un contexte de rigidité hiérarchique.

Aujourd’hui, cette conception du style de vie a évolué. Le mode de vie n’est plus une simple émanation de la position sociale, ni une manifestation rigide d’une appartenance de classe. Les classes sociales elles-mêmes se sont fragmentées en une multitude d’unités plus petites, où les facteurs économiques perdent de leur pertinence exclusive. De nos jours, ce n’est plus seulement l’appartenance à telle ou telle classe qui définit le style de vie d’un individu, mais plutôt les affiliations qu’il forge avec divers groupes sociaux. Prenons le cas du Québec : un étudiant issu de la classe ouvrière et un autre provenant de la bourgeoisie peuvent partager les mêmes bancs dans des institutions comme l’Université de Montréal, l’UQAM, McGill, ou HEC, tout en restant profondément ancrés dans leurs milieux d’origine. Bien qu’ils évoluent côte à côte, leurs styles de vie restent influencés par leur appartenance à des sous-groupes distincts.

L’ère moderne, caractérisée par une prolifération incroyable de sous-cultures et de sectes au sein de la société, a entraîné une explosion tout aussi phénoménale de styles de vie diversifiés. Un étranger propulsé dans une société comme celle du Canada ou des États-Unis se trouve face à une myriade de choix. Le problème fondamental qui se pose est alors celui du choix du mode de vie, un choix aux implications psychologiques profondes, car il détermine l’avenir de l’individu en lui imposant un ordre, une série de principes ou de critères qui guident ses décisions quotidiennes.

Cette multiplicité des choix se manifeste clairement dans les situations ordinaires, telles que l’aménagement d’un appartement. Lorsque quelqu’un décide de meubler son intérieur, il est confronté à un éventail infini de possibilités, des centaines de meubles dans une variété de tailles et de styles. Ce processus de sélection, qui peut sembler anodin, est en réalité un enchaînement d’investigations et de décisions qui, bien qu’il puisse être inconscient, est lourd de conséquences. Chaque choix effectué, qu’il s’agisse d’une table, d’une lampe ou de chaises, est conditionné par les décisions précédentes, créant ainsi une continuité dans la recherche d’un style personnel.

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Cette quête de cohérence n’est pas limitée à l’ameublement, elle s’étend à tous les aspects de la vie, de l’élaboration des opinions à la sélection des amis, en passant par la construction d’un vocabulaire et la définition d’une échelle de valeurs. Le « gentleman moderne », avec son col boutonné, ses chaussures à bout carré et son attaché-case, incarne cette continuité dans le choix du style de vie. Par son allure dynamique et son expression déterminée, il cherche à se rapprocher de l’image archétypale du cadre. Il sait, par une intuition affinée ou une observation des autres membres de la société, que certains vêtements, attitudes, manières de parler et opinions s’accordent entre eux, tandis que d’autres détonnent. Cette connaissance, qu’il en soit conscient ou non, conditionne toutes ses actions.

À l’opposé, le rastafari, avec ses vêtements décontractés aux couleurs de la Jamaïque, ses dreadlocks et ses chaussures ouvertes, incarne un mode de vie distinct, éloigné du tumulte et du stress de la vie moderne. Ce style de vie, tout comme celui du gentleman, est guidé par une quête de cohérence et d’intégrité. Le rastafari, en cultivant son image, rejette toute forme de distinction qui pourrait briser l’authenticité de son personnage. Pour lui, comme pour le gentleman, le style de vie est bien plus qu’une simple apparence; il est une expression profonde de l’identité et de l’appartenance à un groupe, un fil conducteur qui lie chaque choix, chaque action, dans une quête ininterrompue d’harmonie avec soi-même et avec le monde qui l’entoure.

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Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

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