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Accueil Chroniques

Femmes de personne…

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
8 mars 2014
dans Chroniques
Temps de lecture: 3 minutes
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Le 8 mars célèbre la Journée internationale de la femme : Par ce petit poème inédit, je rends un vibrant hommage aux femmes. À celles qui peuvent porter en leur sein l’avenir qui nous ramène à notre propre humanité, comme à celles qui ne peuvent pas (les femmes de personne). Un hommage à la féminité aux mille charmes des dames, des mesdames et des demoiselles…

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Femmes de personne…

(Pour les femmes…)

Parfois une ombre, un rêve agitent la tendresse restée stagnante
– sans lit – dans le sous-sol de ton âme.
Le sédiment remué, brassé, de cette sourde tendresse qui passe
alors comme vague de sang sur ton visage et que vire soudain
pour remonter le fleuve de ton sang jusqu’à la racine de ce fleuve !

Et qui est poudre de soleils tamisée par la masse
des nerfs de sang !
Une aurore intime et fugitive !
Un feu du dedans qui illumine et qui scelle ta chair inaccessible !

Femme qui ne pourrait même
pas être
la mère d’une rose,
fil qui se briserait
sous le poids d’une étoile

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Mais n’es-tu pas toi-même l’étoile qui replie
ses branches ?
La rose qui ne va plus loin que son parfum ?

(Une étoile qui dans l’étoile se consume,
une fleur qui demeure dans la fleur…)

Femme d’un rêve qui jamais n’atteint
tes bras. Femme fragile, toute soie,
air et lumière.
L’amour te brûle mais ne réchauffe
tes froides mains !
Lente, la vie, très lentement
te brûle mais sans que tu flambes !

Tu marches mais tes pas ne te portent vers rien
Tu marches mais restes clouée
À ta croix,
femme délicate
femme aux yeux obliques par où fuit de toi
vers toi l’Éternel éternellement !

Mère de personne… Quel prisme inversé te projette vers le dedans ?
Quel fleuve flue et afflue en toi ?
Quelle lune te dissocie de ta mer pour te replonger dans ta mer ?
En toi commence et se résout la spirale tragique de ton rêve
Rien n’a pu sortir
de toi : ni le Bien, ni le Mal, ni l’Amour,
ni les mots
d’amour, ni l’amertume
versée en toi siècle après siècle
L’amertume qui t’a remplie jusqu’au plus haut sans déborder, car ce qui est tombé en toi est tombé dans un puits !

Il n’est de hache pour t’ouvrir un soleil dans l’obscurité
Ni de miroir qui te copie sans se briser
– avec toi dans sa glace –, onde au repos
où tu te verrais morte en te penchant sur elle

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Tu es onde au repos : une eau transie d’étang, gélatine sensible, talc blessé de lumière où dort le paysage inconnu :
Le paysage qu’il ne faut pas réveiller

Et le Bondieu pourrisse la langue de qui l’animera contre toi, qu’à un mur, inexorablement, il cloue le bras qui osera te signaler ; la main obscure de caverne qui versera un peu plus de vinaigre sur ta soif !

Ceux qui veulent te voir servir à quoi servent les autres femmes ne savent pas que tu es Ève. Ève sans la malédiction ni la douleur de l’enfantement.
L’Ève noire
Lèvres pulpeuses, savoureuses,
dans un jardin de fleurs, et des bois de parfum !
Ils ne savent pas que tu détiens la clef d’une vie. Ils ne savent pas que tu es la mère frémissante d’un enfant qui te hèle depuis le soleil couchant !

Thélyson Orélien

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Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

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