Dans une chronique intitulée « L’incendie de l’Oloffson : lorsque l’on tue les morts », l’écrivain Lyonel Trouillot commente avec distance – et une certaine ironie – la destruction de l’hôtel Oloffson à Port-au-Prince. Il y écrit : « Il avait quelque chose de Tennessee qui y avait séjourné ». Une phrase énigmatique qui sert de point de départ à cette réflexion sur la mémoire, l’élitisme, les silences choisis… et les corps qu’on oublie toujours.
Gazzman et Dener Ceide signent l’un des textes les plus puissants de la musique haïtienne
Dans l’univers sonore haïtien, il y a des musiques qui font danser, il y a celles qui font pleurer, et il y a celles qui font penser. San manti, interprétée par Gazzman Couleur et Dener Ceide, fait les trois à la fois — mais surtout, elle fait trembler.
