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La mort,
tel un faucon plane.
Elle guette ses proies,
de tout son poids.
Port-au-Prince
cristal fragmenté
Se réveille chaque jour
pleurant un fils
un inconnu abattu par la nuit.
Par un pistolet.
Par une,
par deux,
par trois cartouches froids
comme les yeux de leurs porteurs.
Ont pénétré dans la maison
semant le deuil.
Sont repartis calmes.
Sont repartis avec sécurité.
Laissant un concert de mouches.
Vacarme de micros.
Auteur
Thélyson Orélien
Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.
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