Commencer Houellebecq, on le sait, c’est souvent entrer en turbulence. Or, surprise : La Carte et le Territoire, paru le 3 septembre 2010 chez Flammarion et couronné du Goncourt la même année, est un roman d’atterrissage doux, presque feutré — sans perdre sa lucidité. On y rit, on y pense, on y respire. Et on suit un artiste, Jed Martin, qui se construit une existence à force de représenter le monde sans jamais, ou presque, le peupler de gens. Un comble, et un programme.
Car dans 50 ans
Il y a des photographies qui dépassent la simple capture d’un instant. Elles deviennent des miroirs du temps, des rappels silencieux que tout ce qui est aujourd’hui vibrant finira par...
René Depestre : une année pour un siècle !
Privés des grandes manchettes internationales à cause de la censure des nouvelles sur Facebook au Canada, il nous arrive de découvrir des vérités essentielles au détour d’une page personnelle. C’est...
Le Québec dans une épluchette de blé d’Inde
Le pays dans les détails — Détail #3 Il y a des choses qui se comprennent mieux sur une table de pique-nique que dans un livre d’histoire. Au Québec, le...
Le polar que je n’écrirai jamais (ou peut-être demain)
On dit qu’on naît avec un destin, mais dans mon cas, je crois que je suis né avec une loupe et une lampe torche imaginaires. Depuis toujours, je veux écrire...
Isabel, le Québec et moi
On ne s’y attend pas toujours, aux mots qui vous tombent dessus un matin comme une lettre qu’on n’a pas postée soi-même. Celui-ci, Isabel, tu ne l’as pas vu venir....
Le mot « pantoute » comme philosophie
Je ne sais pas exactement quand j’ai entendu le mot pantoute pour la première fois. Probablement au coin d’un comptoir, quelque part entre un client et une caissière qui se parlaient comme on parle quand on se connaît depuis toujours, mais qu’on ne s’est jamais vraiment regardés.
Les peuples qui refusent de disparaître
Les peuples qui refusent de disparaître
Le sans-abri qui cite Molière au coin Mont-Royal
Je l’ai rencontré un matin d’août, au coin de Mont-Royal et Saint-Denis. Il avait un vêtement trop grand pour la saison, un sac d’épicerie comme valise, et un air de...
Un symbole tranquille
(Le pays dans les détails — Détail #1) J’avais rien de prévu ce jour-là, sinon marcher un peu, histoire de remettre le cœur en saison, de laisser l’hiver derrière moi....
