Le feu de la Saint-Jean ou la tendresse des braises québécoises

Je me souviens de ma première fête nationale au Québec comme d’un rendez-vous avec l’essentiel. C’était en 2012, dans un quartier populaire de Montréal. J’étais encore un jeune immigrant, les yeux pleins de méfiance et le cœur partagé entre la joie d’avoir quitté l’absurde et la peur de ne jamais appartenir vraiment. J’étais allé par curiosité. J’en suis ressorti changé.