Mario Vargas Llosa : l’écrivain, la langue et le poing

Vargas Llosa est mort. Voilà une phrase qui sonne comme un soupir dans une salle de bibliothèque, ou comme un accent aigu mal placé dans un texte du Real Academia Española. Ni fanfare, ni plainte déchirante, mais ce quelque chose de feutré qu’on réserve aux grands qui ont fini par devenir de vieux meubles trop lourds à déplacer dans notre mémoire collective. Il est mort, et nous allons bien, merci.