Chaque février, c’est le même rituel : on sort les grandes figures de l’histoire noire, on organise des conférences, on diffuse des documentaires inspirants. Né aux États-Unis en 1976, adopté ensuite par le Royaume-Uni et le Canada, le Mois de l’histoire des Noirs a fait son entrée en France en 2018, à Bordeaux. L’idée est belle : célébrer les luttes et les réussites de la diaspora africaine. Mais au fond, est-ce qu’on raconte vraiment toute l’histoire, ou juste une version bien polie pour ne déranger personne ?
