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Accueil Haïti

Non, les Noirs ne sont pas des cons…

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
15 mai 2014
dans Haïti
Temps de lecture: 5 minutes
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Je rédige ce post en réponse à l’article stimulant publié par mon ami congolais, Serge Katembera Rhukuzage, intitulé “Désolé, mais les Noirs sont des cons“. Bien que je comprenne parfaitement la frustration qui transparaît dans son message et que j’adhère à une grande partie de son contenu, je ne peux m’empêcher de contester le titre choisi. Ce dernier, loin de refléter l’essence de l’argumentation, se trompe de cible.

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Ce ne sont pas les Noirs qui méritent ce qualificatif dégradant, mais bien les racistes qui persistent à manipuler les causes et les luttes des Afro-descendants à des fins ignobles. Notre système éducatif doit se montrer à la hauteur de ces enjeux, en s’engageant davantage à enseigner l’histoire humaine dans toute sa complexité. Si tel était le cas, il y aurait une fin à l’utilisation du singe comme insulte dirigée envers les Noirs et les métis, et une reconnaissance des blessures profondes que de tels propos infligent.

Ota Benga: un symbole tragique de l’inhumanité

Voyez le photomontage ci-joint. Ce cliché, largement diffusé sur le web et les réseaux sociaux, montre Neymar tenant son fils sur ses genoux, avec deux bananes posées à côté d’eux, une réponse au racisme dans le football en soutien à Daniel Alves. Cette image est associée à une autre, tout aussi puissante, celle d’Ota Benga, un pygmée congolais exposé avec un singe dans le zoo du Bronx à New York en 1906. Ota Benga, arraché à son Congo natal, fut emmené à New York pour être exhibé lors de l’exposition universelle de 1904, une sinistre parodie de la dignité humaine.

L’exposition d’Ota Benga dans un zoo américain illustre la brutalité des préjugés de l’époque, servant de tribune pour les suprémacistes blancs désireux de proclamer la prétendue supériorité de la race blanche, une théorie déplorablement popularisée par Arthur de Gobineau. Cependant, il est crucial de rappeler que cette théorie a été vigoureusement contestée par Anténor Firmin, un érudit haïtien, dans son ouvrage “De l’égalité des races humaines” publié en 1885, un texte qui résonne encore aujourd’hui comme une lumière dans les ténèbres de l’ignorance.

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L’histoire tragique d’Ota Benga est relatée dans l’essai de Desmond Morris intitulé “Le zoo humain“. Se souvenir de telles erreurs du passé est essentiel pour éviter de les reproduire à l’avenir.

Le mépris vaut mieux que la réponse: un enseignement haïtien

Faire des comparaisons dégradantes entre les Afro-descendants et des singes est une manifestation d’un comportement vil, cruel et intrinsèquement raciste. Cependant, beaucoup ignorent encore l’impact profondément négatif de l’utilisation du singe comme insulte, une tradition infâme remontant à l’exposition d’Ota Benga. Neymar, je suis désolé, mais cette histoire est bien plus vaste que votre culture personnelle, et votre slogan “Nous ne sommes pas des singes” ne saurait à lui seul suffire à éradiquer le racisme omniprésent.

Il est crucial de distinguer deux choses : la réaction de Daniel Alves, qui a choisi de manger une banane face à un acte raciste abject dans un stade européen, et la campagne de soutien orchestrée par Neymar en réponse à cet incident. Alves, dans son geste, a opté pour une forme de protestation non violente qui rappelle l’esprit de Martin Luther King. Cependant, que pouvait-il faire d’autre ? Pleurer, comme Balotelli l’a fait auparavant, pour donner davantage de pouvoir à ses agresseurs ? Non. Alves a choisi de ridiculiser ces imbéciles, offrant ainsi une réponse percutante : le mépris, souvent, vaut mieux qu’une réponse directe. Comme le dit un vieux proverbe haïtien: “Le mépris vaut mieux que la réponse.”

Combattre la négativité par des actions positives

Le football, comme bien d’autres domaines de la société, n’est pas à l’abri du fléau du racisme. Celui-ci se manifeste sous différentes formes, allant des chants haineux dans les gradins aux bananes jetées par des spectateurs, en passant par les propos racistes proférés sur le terrain. Des joueurs comme Daniel Alves sont souvent la cible de ces attaques en raison de la couleur de leur peau, de leur religion ou de leur origine.

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Le racisme affecte les individus de manière différente, mais ses conséquences sont toujours destructrices. C’est pourquoi les réactions doivent être proportionnées, tout comme celle de Daniel Alves. Si nous le souhaitons vraiment, nous pouvons trouver des moyens efficaces de combattre ce problème de manière décisive, à l’image de ce qu’a accompli Martin Luther King en son temps.

Quant à Neymar, il semble ne pas avoir saisi toute l’ampleur du problème. Manger des bananes avec son fils, aussi symbolique que cela puisse paraître, ne résoudra pas le problème du racisme. En fait, son geste pourrait être perçu comme une stratégie marketing, malgré toute la bonne intention qui l’entoure.

Comparer un être humain à un singe constitue une offense culturelle profondément enracinée, une insulte qui trouve ses racines dans l’histoire d’Ota Benga et qui a servi à renforcer les croyances en la suprématie de la race aryenne, non seulement en Allemagne mais aussi en Afrique du Sud. La banane, associée aux singes, ne peut être un symbole de lutte contre le racisme. Le singe, en tant qu’animal, est incroyablement intelligent et fort, mais l’utilisation de cette image dans un contexte raciste déshumanise ceux qu’elle vise, les réduisant à une caricature indigne de leur humanité.

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Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

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