• Je fais un don
  • LumiTex
  • Contact
  • Le Rêve de la mer Noire
dimanche, 12 octobre, 2025
  • Connexion
  • S'inscrire
Le Blog de Thélyson Orélien
Advertisement
Publicité
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité
No Result
Voir tous les résultats
Le Blog de Thélyson Orélien
No Result
Voir tous les résultats
Accueil Économie

L’économie de l’éphémère

Thélyson Orélien Par Thélyson Orélien
27 décembre 2012
dans Économie
Temps de lecture: 3 minutes
279
A A
bulding-5907451_1280
270
PARTAGES
1.5k
VUES
Share on FacebookShare on TwitterWhatsAppE-mail

L’été dernier, sous le soleil ardent de juillet qui étouffait Montréal de sa chaleur oppressante, j’ai fait la rencontre d’un vieil homme, un ancien militaire des forces armées canadiennes. Notre échange, qui avait débuté par une conversation anodine dans un dépanneur près de la rue Sherbrooke Est, nous a menés au Van Houtte, un café voisin, où nous avons prolongé notre discussion.

Articlesconnexes

Mark Carney : un banquier pour gouverner l’économie ou un politicien pour gouverner un pays ?

Capturetf

Le dollar américain vacille : chronique d’une puissance monétaire en turbulence

pexels-photo-8297450-1024x683-1

La gestion agile : Le modèle clé dans un monde professionnel en constante évolution

pexels-photo-3762925-1024x683-1

La révolution du “Remote First”: Redéfinir l’économie mondiale sans bureau

J’ai toujours eu une affection particulière pour les conversations avec ceux qui ont traversé les âges et qui comprennent que la jeunesse n’est ni une faute, ni un péché, mais plutôt une promesse. « Il fut un temps, me confia-t-il, où l’idéal était la continuité. Qu’il s’agisse de confectionner une paire de chaussures ou de bâtir une église, un homme consacrait toute son énergie à rendre son œuvre aussi durable que possible. Il travaillait avec la conscience aigüe des générations futures, se souciant de leur bien-être et de leur héritage. »

Autrefois, dans une société où le changement se faisait rare, chaque objet avait une fonction bien définie, et l’économie favorisait la durabilité. Les biens, bien que plus coûteux, étaient conçus pour durer cinq à dix ans, et restaient plus rentables, même avec quelques réparations occasionnelles, que les produits bon marché et éphémères d’aujourd’hui. Cependant, avec l’accélération du rythme de vie et les transformations sociales, cette logique de la permanence a progressivement cédé la place à une économie de l’éphémère, où la nouveauté prime sur la durabilité.

Premièrement, les avancées technologiques ont considérablement réduit les coûts de production, rendant la fabrication d’objets non seulement plus rapide mais aussi moins onéreuse que leur réparation, souvent artisanale. Remplacer un objet est devenu économiquement rationnel, même si sa durée de vie est moindre comparée à celle des objets réparables. Cette logique, bien que pragmatique, nous entraîne dans une spirale de consommation rapide et superficielle, où le jetable devient la norme.

Deuxièmement, la technologie permet une amélioration continue des produits. Mon ordinateur actuel, bien que coûteux, surpasse de loin le précédent. La science et la technologie évoluent à une telle vitesse qu’il semble plus judicieux de fabriquer des objets pour une durée limitée, plutôt que de viser leur longévité. À Montréal, il n’est pas rare de voir des immeubles être démolis après seulement quelques années d’existence, car il est souvent moins coûteux de reconstruire que de moderniser ce qui existe déjà.

Publicité

Troisièmement, l’accélération de notre civilisation rend la prévision des besoins futurs de plus en plus incertaine. Nous devenons des architectes de l’éphémère, conscients du changement incessant, mais incapables de prévoir les exigences de demain. Cette incertitude nous pousse à privilégier des solutions à court terme, au détriment d’investissements durables qui pourraient mieux résister à l’épreuve du temps.

Enfin, cette civilisation de l’éphémère engendre une chaîne de réactions, avec des objets conçus pour des usages temporaires, mais souvent multiples. Ces articles, bien que parfois coûteux, sont fabriqués pour être démontés, réassemblés, déplacés, dans une logique où la flexibilité prime sur la permanence.

Alors que nous sirotions nos cafés au Van Houtte, le vieil homme poursuivit : « Il fut un temps où tout était relativement permanent, où un homme pouvait espérer que ses enfants et petits-enfants jouissent des mêmes choses que lui. Aujourd’hui, tout a changé. Les bureaux d’études nous abreuvent de constructions provisoires et réutilisables, d’un modernisme éphémère. »

Ainsi, notre époque semble se redéfinir sans cesse, dans une quête perpétuelle de nouveauté et d’adaptation. Le temps, dans son essence même, n’est plus qu’une succession d’instants démontables, toujours en mouvement, toujours à la recherche d’une forme de modernité qui échappe pourtant, à chaque instant, à notre désir de la fixer.

Publicité
Publicité
Partager108Tweet68SendSend
Publicité
Article précédent

Le moment opportun pour interdire les fusils d’assaut aux États-Unis

Article suivant

La poésie serait parole d’espoir malgré tout

Thélyson Orélien

Thélyson Orélien

Écrivain, chroniqueur et journaliste indépendant. Passionné par l'écriture, j'explore à travers ce blog divers sujets allant des chroniques et réflexions aux fictions et essais. Mon objectif est de partager des perspectives nouvelles, d'analyser des enjeux contemporains et de stimuler la pensée critique.

Articles connexes

Canada

Mark Carney : un banquier pour gouverner l’économie ou un politicien pour gouverner un pays ?

Capturetf
Économie

Le dollar américain vacille : chronique d’une puissance monétaire en turbulence

pexels-photo-8297450-1024x683-1
Économie

La gestion agile : Le modèle clé dans un monde professionnel en constante évolution

pexels-photo-3762925-1024x683-1
Économie

La révolution du “Remote First”: Redéfinir l’économie mondiale sans bureau

Image-8-5
Économie

Cinq prédictions pour l’avenir de la blockchain et de la crypto-monnaie

income-tax-491626_1280
Chroniques

USA : Vers la taxation des plus riches

Article suivant
270098_434608353255101_596400928_n1

La poésie serait parole d’espoir malgré tout

148750_3813593702679_1936317404_n1

Un manque de responsabilité sociale et historique dans un moment de détresse ?

185050_10151160865584722_1280808040_n10

Trois ans depuis que la terre a tremblé sous nos pieds

185050_10151160865584722_1280808040_n12

L’investiture d’Obama : « une idée humaniste et des leçons d’audace pour le monde »

292782_4922817592583_1534893959_n2

Il nous faut beaucoup d’imagination pour affronter une révolution

Publicité

Tendances quotidiennes

  • Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

    Bâtir pour ne pas s’effondrer

    282 Partages
    Partager 113 Tweet 71
  • Carrié Paultre : l’architecte oublié de la littérature créole haïtienne

    278 Partages
    Partager 111 Tweet 70
  • « 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

    527 Partages
    Partager 211 Tweet 132
  • Paris, un bus et un sans-abri

    274 Partages
    Partager 110 Tweet 69
  • Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

    285 Partages
    Partager 114 Tweet 71
Publicité

Passez votre commande Cliquez ICI

Publicité
  • Tendance(s)
  • Commentaires
  • Plus récent
« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

« 4 Kampé » : l’histoire cachée derrière le tube planétaire de Joé Dwèt Filé

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

Un symbole tranquille

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Paris, France - September 09, 2023 : RATP bus parked in front of the Eiffel Tower on a sunny day in Paris, France

Paris, un bus et un sans-abri

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

PHOTO: BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Tu es l’un des nôtres

Façade du Parlement : statues de Pierre Le Moyne d'Iberville, Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, Jacques Marquette et Louis Jolliette

Bâtir pour ne pas s’effondrer

Quand la lampe s’éteint, les mots s’allument

Paris, France - September 09, 2023 : RATP bus parked in front of the Eiffel Tower on a sunny day in Paris, France

Paris, un bus et un sans-abri

Le jour où j’ai sauvé ma mère d’un danger imaginaire

PHOTO: BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Tu es l’un des nôtres

Publicité
Publicité
  • Politique de confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Les commentaires
  • Les Cookies
  • Publicités
  • Nous soutenir
  • LumiTex
  • Contact
contact@thelysonorelien.com

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés

Bienvenue de retour !

OU

Se connecter au compte

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

OU

Remplissez les champs ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérez votre mot de passe.

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
No Result
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • À propos
  • Chroniques
    • Économie
    • Politique
    • Reportage
    • Écologie
  • Culture
    • Notes de lecture (NDL)
    • Fiction
    • Poésie
  • Mode de vie
    • Mode de vie
    • Migration
    • Voyage
  • TempsLibre
    • Cinéma
    • Musique
    • Sport
  • Le pays dans les détails
  • Chroniqueur Invité

© 2025 : LBTO - Le blog de Thelyson Orelien - Tous droits réservés